Mauvaise pioche au refuge, non pas que le groupe soit bruyant mais certains ont commencés a ronfler avant moi et malgré les bouchons d’oreilles, je n’ai pas réussi à bien dormir. Ce sera pour ce soir (ou pas) * . Départ du refuge vers 8h30 en passant devant une statut dédiée au GR11

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Il y a des artistes incompris (surtout par moi). Le chemin descend jusqu’à une borde et continue quelque temps sur une piste

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j’y rejoint un groupe d’une quarantaine de scouts qui se préparent a prendre le même chemin . Le temps qu’ils chargent leurs sacs, je les doubles. C’est pas des petits jeunes ,même scouts, qui vont me la faire non mais. Et c’est avec un petit sourire de satisfaction que je prend la montée vers le col de las collas. mon sourire s’estompe vite car quelques minutes plus loin, ils me doublent à la vitesse d’un TGV . un véritable troupeau encadrer par un « chef scout » qui les encourage d’une voix de berger qui dirige ses moutons . J’ai la satisfaction de les redoubler une demi heure plus tard pendant qu’ils font une pause . Ce petit jeu dure une paire d’heures entre rythme rapide et pause nombreuses pour eux et rythme lent sans pause pour moi. Nous arriverons presque ensemble au col de las collas (avec une petite avance pour ma pomme . Et toc).

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le parcours est semé d’indications cherchant a ma faire prendre le chemin dans le mauvais sens mais je reste centré, pas deux fois la même erreur.

Apres le col de las collas le chemin descend pour perdre une centaine de mètres d’altitude et remonte vers le col d’Ordiceto (2327 m)  ou

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je croise quelques cyclistes en VTT portant leurs vélo sur les épaules pour franchir les passages délicats. Franchis le col , le GR rejoint une piste pour descendre jusqu’à  Parzan (1145 m). Et là l’enfer pour moi commence, 1200 mètres de dénivelé négatif sur une piste plutôt plate. Malgré ce chemin facile, j’ai l’impression que l’on m’enfonce des aiguilles sous les rotules pourtant je tartine de voltarene mes genoux depuis un moment mais j’ai dépassé le stade ou cela peut canaliser la douleur. Il me faut un temps fou(4h30 la ou 3 heures suffisent) pour rejoindre Parzan ou je fais étape dans une petite pension. J’ai les bras douloureux a force d’utiliser mes bâtons pour soulager mes jambes . Je vais me masser encore une fois et voir ce qu’il en sera demain. le paysage change et est magnifique, mais je n’ai pas sorti l’appareil photo. Vous devez donc me croire sur paroles .

Parzan ne présente aucun intérêt ( c’est même plutôt laid) je vous conseille donc de trouver un autre endroit pour vos vacances.

* je le fais maintenant comme ça on est tranquille