Etape 29 Parzan-refuge de Pineta

Dernière étape de ce périple, en effet la douleur est trop forte . les montées passent encore mais les chocs dans les descentes sont trop douloureux. je vous rédige ce dernier article de Bielsa ou je suis redescendu (en stop) depuis Pineta . la piste n’est pas très usitée le matin dans le sens qui m’intéresse , mais j’ai eu la chance d’être pris en stop par la garde civile , je suis pas sur qu’en France, la gendarmerie prenne les auto-stoppeurs qui boitent, même en montagne. Encore une dimension de l’Espagne que je regretterai .Je fais une pause à Bielsa avant de rejoindre Toulouse afin de me régénérer un peu. je n’ai pas trop le cœur de vous faire un descriptif entre Parzan et Pineta, je pense que vous ne m’en voudrez pas. En plus je n’ai pas sortie l’appareil photo malgré les paysages somptueux. J’ai été heureux de vous faire partager ce que j’ai vu,vécu. Je ne désespère pas de revenir afin de marcher dans ces montages, le canyon d’Ordessa était un des éléments qui m’avaient fait choisir de faire le GR11 plutôt que le GR10 et je m’arrête juste avant. Mais j’ai atteins ma limite et je ne souhaite pas repartir pour deux ans de soucis alors….

je vous embrasse tous et je vous remercie de vos encouragement et de votre bienveillance vis à vis mes articles pas toujours lisible. Pour ma défense, mon smartphone a vraiment un tout petit écran/clavier et un correcteur d’orthographe qui aime la poésie.

j’ai aussi une pensée pour toutes ces personnes que j’ai croisées et qui sont présentes dans mon cœur.

Etape 27 Refuge de Biados- Parzan le 24/07/2015

Mauvaise pioche au refuge, non pas que le groupe soit bruyant mais certains ont commencés a ronfler avant moi et malgré les bouchons d’oreilles, je n’ai pas réussi à bien dormir. Ce sera pour ce soir (ou pas) * . Départ du refuge vers 8h30 en passant devant une statut dédiée au GR11

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Il y a des artistes incompris (surtout par moi). Le chemin descend jusqu’à une borde et continue quelque temps sur une piste

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j’y rejoint un groupe d’une quarantaine de scouts qui se préparent a prendre le même chemin . Le temps qu’ils chargent leurs sacs, je les doubles. C’est pas des petits jeunes ,même scouts, qui vont me la faire non mais. Et c’est avec un petit sourire de satisfaction que je prend la montée vers le col de las collas. mon sourire s’estompe vite car quelques minutes plus loin, ils me doublent à la vitesse d’un TGV . un véritable troupeau encadrer par un « chef scout » qui les encourage d’une voix de berger qui dirige ses moutons . J’ai la satisfaction de les redoubler une demi heure plus tard pendant qu’ils font une pause . Ce petit jeu dure une paire d’heures entre rythme rapide et pause nombreuses pour eux et rythme lent sans pause pour moi. Nous arriverons presque ensemble au col de las collas (avec une petite avance pour ma pomme . Et toc).

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le parcours est semé d’indications cherchant a ma faire prendre le chemin dans le mauvais sens mais je reste centré, pas deux fois la même erreur.

Apres le col de las collas le chemin descend pour perdre une centaine de mètres d’altitude et remonte vers le col d’Ordiceto (2327 m)  ou

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je croise quelques cyclistes en VTT portant leurs vélo sur les épaules pour franchir les passages délicats. Franchis le col , le GR rejoint une piste pour descendre jusqu’à  Parzan (1145 m). Et là l’enfer pour moi commence, 1200 mètres de dénivelé négatif sur une piste plutôt plate. Malgré ce chemin facile, j’ai l’impression que l’on m’enfonce des aiguilles sous les rotules pourtant je tartine de voltarene mes genoux depuis un moment mais j’ai dépassé le stade ou cela peut canaliser la douleur. Il me faut un temps fou(4h30 la ou 3 heures suffisent) pour rejoindre Parzan ou je fais étape dans une petite pension. J’ai les bras douloureux a force d’utiliser mes bâtons pour soulager mes jambes . Je vais me masser encore une fois et voir ce qu’il en sera demain. le paysage change et est magnifique, mais je n’ai pas sorti l’appareil photo. Vous devez donc me croire sur paroles .

Parzan ne présente aucun intérêt ( c’est même plutôt laid) je vous conseille donc de trouver un autre endroit pour vos vacances.

* je le fais maintenant comme ça on est tranquille

Étape 26 Plan de Senarta – refuge de Viados le 23/07/2015

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Petite grasse mat pour un départ de camping 9 h. Le sentier commence par descendre en longeant une route jusqu’à un autre camping. (1250 m)  , puis s’engage dans des gorges

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C’est la vallée du Rio de Estos. Le chemin est très usité . Le parking au début du chemin est plein . Effectivement c’est une très belle vallée qui change au fur et à mesure que l’on monte . Au début ce sont des gorges encaissées , puis la vallée s’ouvre .C’est magnifique

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Mais attention des dangers guettent

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Le sentier suit cette vallée très ouverte et arrive au refuge d’Estos (200 places ! ) . Mais ce n’est pas mon étape je prend juste une boisson fraîche et je continu jusqu’au prochain col (même pas peur de revenir alors pas la peine de réserver une place ) .

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Le port de Gistain au loin mais il faut d’abord y arriver.

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La montée est casse patte , très longtemps il faut marcher dans une alternance de faux plats et de raidillons. Enfin j’y arrive (2590 m)

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Photo de la d’où je viens

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Photo de la ou je vais .
Comme ça je suis sur de pas faire demi-tour. Pas deux fois la même erreur .
Pour ma décharge ,les deux côtés se ressemblaient au col maudit.
Descente vers Viados par un sentier très souvent à flan de vallée

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Pour arrivé aux granges de Viados. Elle sont rénovées et fermées à clef.
Le refuge est plus modeste puisqu’il ne comprend que 70 places. Je partage la chambre de 32 places avec un groupe d’espagnols accompagné d’un guide ,j’espère qu’ils seront calmes.

Etape 25 bis refuge d’Anglios – Senarta Le 21/07/2015.

Ça y est, aujourd’hui c’est la bonne. Je suis un peu remonté et un peu fatigué , un couple d’espagnols à dormi avec moi dans le refuge mais ils ne parlaient ni français ni anglais alors l’échange à été minimum. En plus je n’étais pas un très bon convive . J’ai refais plusieurs fois dans ma tête ce qui c’est passé au col . Ça sert à rien mais c’est comme ça. Donc départ, remonté à bloc, je vous refais pas le topo mais je peux dire que c’est encore plus difficile la deuxième fois. Physiquement et moralement. Le slalom dans les tas de cailloux est éprouvant mais en haut j’ai une petite satisfaction.

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C’est beau

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La descente dans le tas de cailloux mais du bon côté. Je ne me suis pas arrêté en haut ,j’ai commencé la descente avant de faire la pause.
Puis encore quelques lacs

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La descente est longue .

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Mais c’est beau .

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Les pierres dans les cours d’eau sont rouges, recouvertes d’oxyde de fer me semble-t-il .
Enfin le chemin arrive à Puente de Coronas (1900 m ) . Et la surprise il y a un arrêt de bus qui permet de descendre par une piste forestière jusqu’à Senarta ou il y a possibilité de camper. J’attends le bus pendant une heure mais c’est rentable car il y a encore 2 h de marche jusqu’au camping et dans mon état de fatigue, un peu d’aide est bienvenue. Au fur et à mesure je suis rejoint par des groupes alpinistes . Je pense que c’est un point de départ pour des courses prisées car on se retrouve un bonne vingtaine à attendre. Effectivement c’est un bus qui arrive ,40 places et le ticket est pas donné :10 euros ! Pour 8 km. Enfin c’est parti , c’est incroyable ce que fait le chauffeur. Un bus dans une piste forestière de montagne. Il roule au pas mais ça avance. 45 mn pour faire 8 km ….
Me voilà au camping de Senarta (1290m) enfin une aire moitié camping, moitié  camps de base alpinisme , Des sanitaires un peu limites mais bon . Je suis tellement cassé que ça ira. ET JE L’AI EU CE COL. je souffre de plus en plus des genoux mais pour le moment ça tient . Dans cette zone ,C’est pas la même ambiance. Les sacs a dos ne sont pas chargés de la même façon . il y a des piolets accrochés partout, l’équipement n’est pas le même, la proximité de l’Aneto et des Posets y est certainement pour quelque chose . Depuis que je suis en Aragon, j’ai du mal a trouvé du réseau. En catalogne même en altitude il n’était  pas rare de capter un signal avec le téléphone portable, ici c’est exceptionnel . Est-ce la configuration des montagnes, est-ce un manque de volonté ou de moyen ?

ce soir et demain c’est pluie et orages d’après les autres campeurs .

je vous dirai demain si je me suis noyé (ou pas) .

Etape 25 refuge d’Anglios -refuge d’Anglios le 20/07/2015

Réveil de bonne humeur dans ma petite cabane un peu au Canada puisque j’ai été  rejoint hier soir par Simon ,un jeune québécois qui fait sa traversée des Pyrénées par un mixte Gr 10, HRP ,et Gr11 . Il me parle de mon étape de demain et je lui parle de la sienne. Pour moi le point clef est le col de Vallibierna , apparemment c’est pierrier à la montée et même chose à la descente faut jongler des pieds dans les blocs de pierre. Enfin pas d’anticipation, je quitte donc la cabane d’un bon pas.

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Et bien sur passage devant un estany

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(je les fais pas tous, il y en a un petit paquet) et enfin en vue du col

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Il faut d’abord redescendre puis remonté.
J’arrive en haut du col de Vallibierna fatigué ,la vue est belle . Il fait pas chaud mais je mange un morceau et me repose un peu (bref une sieste) . Le froid me réveille . Je reprend les chaussures, le sac et c’est parti pour la descente réchauffante . Effectivement tricoter des pieds dans les gros cailloux ça réchauffe . En bas du col je retrouve un lac que les marques me font contourner mais cela me paraît un peu bizarre. Je sort mon GPS et la je tombe terrassé par ce qu’il me dis. JE ME SUIS TROMPÉ DE CÔTÉ. Je suis redescendu vers le refuge d’Anglios. Je vous avoue que je suis partagé entre colère et abattement. Je suis trop fatigué et il est trop tard pour refaire la montée dans les cailloux. Je retourne tout dépité au refuge. C’est dommage les paysages sont magnifiques . Mais la j’accuse un peu le coup. Je pense que j’en rirais un jour mais bon, pas aujourd’hui . En plus mes genoux ont souffert dans le pierrier en descendant. Enfin demain sera un autre jour et je passerai de l’autre côté du col de Vallibierna (ou pas) .

Étape 24 Viehla – refuge d’Anglios le 19/07/2015

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Comme vous avez pu remarquer si vous regardez les dates je me suis arrêter deux jours à Viehla . Le temps de laisser passer les orages ,et j’ai bien fait car il furent nombreux et violents, je repart . Ce matin j’ai tendu le pouce pour rejoindre le GR. Ça marche plutôt bien , j’ai pas attendu 10 mn qu’une voiture s’arrête et m’amène au bon endroit . À peine Je commencé à marcher, je me rend compte que la machine n’est plus aussi efficace. Pourtant ça commence par montée (Surprise)  tranquillement à travers un magnifique petit bois

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En suivant la vallée de Salenques
Tout est prévu pour le promeneur.

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Je suis vraiment pas dans le rythme . Pourtant j’ai pas de toxines à éliminer . Deux jours de coupure c’est un de trop ,le corps est bien reposé mais le rythme n’est plus la .
En sortant du bois les premiers panoramas apparaissent

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Cela laisse présager de belles choses.

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Je vous l’avais dis. L’Aragon est à la hauteur et après de nombreuses pauses j’arrive au refuge libre d’Anglios au bord du lac du même nom.

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Et enfin un petite vue de l’intérieur de la cabane

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4/5 places couchés ,une petite table, le tout plutôt propre. Quand j’arrive, il y a d’eux femmes espagnoles. Elles redescendent peut après et je suis seul pour le moment. J’avais dis plus de refuge libre, plutôt bivouac. Mais cette nuit le temps est encore à la pluie alors plutôt que de repartir avec une tente pleine d’eau je prends le refuge.
J’espère être en forme et avoir repris le rythme demain pour un col à 2710m.

(ou pas ) vous avez cru y échapper hein ?

Étape 23 Refuge de Restanca – vielha le 16/07/2015

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Petite étape encore qui  devait à l’origine s’arrêter  au refuge de hospitalet de vielha mais ma déconvenue fut grande en arrivant de découvrir que le refuge est fermé . Comme je suis un peu léger en provisions pour un bivouac ,je décide de me rendre à vielha. Je sort le pouce pour franchir le tunnel ,les randonneurs solo sont facilement pris en stop .
La ville est bruillante mais je pense que c’est le contraste. On me dis que le roi d’Espagne vient par ici skier.

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L’occitanie est très présente ici .

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Un petit clin d’oeil aux collegues.
C’est bon les vacances.

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Voilà un petit aperçu de vielha qui ne présente pas d’intérêt sauf d’avoir de nombreux commerces alimentaires et articles de randonnée. Je fais donc le plein.
La Catalogne s’arrête maintenant fini les « bondias » du matin. l’Aragon est pour demain vive les » ola ».
Sur le Gr même c’est anglais pour tous et langue des signes pour les autres. J’ai croisé à hospitalet un jeune hollandais qui ferais la HRP . Il avait aussi prévu de passer la nuit au refuge , mais comme  Il marche avec 5 jours d’autonomie il continue avec un  projet de bivouac . Son sac est bien plus volumineux que le mien (estimation 65 l ) , je ne lui ai pas demandé le poids mais je ne pourrais pas porter tout une étape son sac . Indépendamment du poids, il y a les passages délicats sur le sentier. Déjà que j’ai souvent du mal à garder l’équilibre sur certains passages , entre les glissades, les branches des arbres qui font ressort et te repoussent ect….  Mais lui a l’air à lèse avec , il continu sa HRP sur un simple signe de la main.
Joël dans un commentaire a cité  un livre sur les rencontres. Elles sont une composante très particulaire de la randonnée solitaire . Chaque personne avec qui j’ai échangé m’accompagne . Je ne sais pas bien le formuler mais j’ai en moi une parcelle d’elles . Il m’arrive lorsque je ferme les yeux non pas de voir les paysages grandioses , mais de ne rien voir , de ressentir juste ce que m’a apporter Sammy ou Florin ou un autre , comme une vibration. Ce sont des parcelles de vie très particulières . Certaines personnes rencontrées lors du Gr5 sont encore en moi, d’une façon très subtil , de l’ordre de l’essence . Ce n’est pas de l’ordre du souvenir, c’est plus abstrait que cela. C’est peut être pour moi l’occasion de leur rendre un amical salut , de les remercier de cela.
Ils se reconnaîtront , ils ont le même  type de bronzage que moi….

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Juste pour le fun une illustration du bronzage randonneur qui rendra tout le monde jaloux à la rentrée (ou pas)  .

PS
À l’instant ou je me prépare à mettre cet article en ligne des orages éclatent ( alerte orange à la météo ,  aujourd’hui et demain ) . Je me dirige vers un col à 2750 m . Pour la première fois, ce n’est pas un jeu je ne suis pas sur de repartir demain mais peut être je vais attendre la fin de l’alerte . Cela dépendra du bulletin météo de demain matin .

Étape 22 Refuge de Colomers- refuge de Restanca le 15/07/2015

Petite incursion sur une Variante du Gr 11 le Gr 11-18. Après une nuit plutôt bonne au regard de la largeur des matelas du refuge ( j’ai eu de la chance la place à côté de la mienne était inoccupée ) . Un groupe un peu agité sonnent le réveil à 6.30 pour un petit déjeuner qui n’est servi qu’à 7.30 . Ça laisse le temps de se lever. Surtout que le petit déjeuner n’est pas à la hauteur. Café biscottes et biscuits, c’est un peu faible . Le repas du soir lui était correct. je suppose que le gérant n’aime pas partir marcher le ventre plein .
Donc départ du refuge pour monter jusqu’au port de Caldes (2570m) .

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Une dernière vue vers le refuge .

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Puis ensuite descente vers  l’estany deth cap deth port

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Pour enfin arriver au refuge de Restanca.
Peu de photo et peu de description aujourd’hui. Je sais pas si c’est le petit déjeuner ou quoi mais les jambes n’étaient pas la . Je n’ai donc pas continué  jusqu’à l’hospice de Viella ( il y a pas une carte qui le nomme de la même façon . On a comparé avec quelques autres randonneurs au refuge ) . Ce sera pour la prochaine étape ( ou pas) *.

* Quest ce qu’il ne faut pas faire pour maintenir le suspense auprès de mes lecteurs . Blogueur  en randonnée c’est pas un métier facile . Toutes les étapes se ressemblent un peu . Tu te lèves. Tu marches et après t’es fatigué alors tu te couches ou tu peux avec des montagnes plein la tête .

Étape 21 Espot – Refuge Colomers le 14/07/2015

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Depart du camping d’Espot (très calme je tiens à le préciser) vers 9 heure pour ce que penser une petite étape. Tout de suite à la sortie du camping, c’est l’entrée dans le parc  de San Maurici . Pour ceux qui ont du mal à situer, c’est le Val d’Aran .

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Dans le parc le balisage est plus clair (comme quoi hein )

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Des repères comme ça j’en  rêvais . Le sentier déambule tranquillement au millieu des arbres pour atteindre le refuge Mallafre et l’estany de Sant Maurici

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Comme je suis assez en forme je laisse de côté l’idée de faire étape à Mallafre et je continu jusqu’au refuge d’amitges (2450 m ) mais il est complet. Le gardien me propose de mettre un matelas par terre dans la salle à manger , c’est apparemment la coutume quand c’est plein . Je crois qu’en France quand c’est plein c’est tans pis pour toi , t’avais qu’à réserver. Mais le refuge de Colomers est à trois heures de marche alors je fais une pause et je repart direction le port de Ratera (2534 m)  pour redescendre en longeant une multitude d’estany .

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J’ai un peu l’impression de marcher dans un calendrier des PTT . Je fais de l’ironie mais les Ancantats c’est magnifique et j’en ai plein les yeux.
J’arrive au refuge vers 17 h et il reste de la place alors je m’installe. C’est un peu l’usine ici. Il y a beaucoup de français . Sur les sentiers du parc aussi, il y a des espèces de tours opérateur qui montent les touristes le matin en 4X4 par les pistes et les descendent le soir . Pour revenir sur mon bestiaire j’ai un nouveau candidat.

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Ce splendide animal s’est pris d’amitiés pour moi en haut du col et nous avons descendu ensemble . Il m’a lâché un peu avant le refuge. Je pense que ça le fais marrer de voir tout ces hommes porter des charges trop lourdes pour eux alors que lui n’a rien . Tous le monde que nous rencontrons me demander son nom . Nous avions l’air de faire la paire (en même temps il marchait à 1,5 mètres derrière moi j’avais même un peu peur qu’il me pousse ) . Sinon je me suis tordu la cheville dans la descente et certain mouvement me fond mal . Je vais mettre de la Voltarene et je verrai demain. Elle n’est pas enflée alors ça devrait aller.

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Une petite dernière pour la route .
Demain je vais rejoindre l’hospice de Viella si l’étape n’est pas trop longue .

Étape 20 La Guingueta d’Aneu – Espot le 13/07/2015

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Je ne vais pas faire durer le suspens , c’est une étape courte Départ  tardif car les camping sont plutôt agités le soir , difficile de dormir avant 23 h. Donc je n’ai pas mis en service un réveil et c’est naturellement vers 7h30 que je me suis réveillé. Le temps de manger,ranger,doucher etc…. C’est vers 9.30 que je passe la porte du camping pour rejoindre le sentier . Celui-ci monte à travers des espaces herbeux et ensoleillés vers le village de Jou  1319 m (le village hein pas le col, il faut suivre) ou la fontaine me rafraîchit agréablement

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J’ai eu l’agréable surprise de croiser un renard au détour du chemin juste avant le village . Mais il a pas voulu que je le prenne en photo . Puis le chemin longe une ligne de niveau et permet quelques points de vue sur le Vall d’Areu

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La Guingueta

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Le Vall d’areu
Et enfin passage au village de Estais

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Et enfin arrivée à Espot ( 1380 m ) ou il y a tout les commerces de ravitaillements et commodités . Je me pose au camping et je vais pouvoir faire le plein ( plus de gaz, plus de saucisson , plus de fromage, plus de savon ) . Le renard m’a fait penser à la liste des bestioles rencontrées (pardon la faune des montagnes catalanes) indépendamment des moustiques et taons qui ont laissé des traces sur ma peau satinée par le soleil, nous avons: libellule, salamandres, serpents, marmottes, lapins, lièvres, renards, sangliers, isards mais toujours pas d’ours ( quoique certains randonneurs pourraient faire office de )
Demain passage dans les Ancantats ( ou pas)

Étape 19 Estaon – la Guingueta d’Aneu le 12/07/2015

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Et bien, il y a du monde sur le Gr11. Hier soir au refuge, nous etions 6. 2 français, 1 suisse, 1 allemand et 1 couple d’espagnol . Sympa l’ambiance . Mais tout les autres vont vers l’est.
Depart ce matin 8 h pour cette nouvelle étape. Encore de la moyenne montagne puisque après avoir quitté Estaon ,Je monte au col de Lo Gallo (2228 m ) par un sentier dégagé qui me permet de profité du soleil. ( ça tape dur aujourd’hui et de bonne heure ) heureusement après un fort raidillon, le sentier traverse un bois ou je croise des VTT ! Des pro , parce deja moi à pied j’ai du mal alors descendre en vélo . Ils me demandent si je veux bien ramener un chien de l’autre côté du col parce que il les a suivit et ils ont peur qu’il ne retrouve pas son chemin

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Me voilà donc accompagné pour passer le col . Ce qui ne m’empêche pas de me perdre à la sortie du Col. Mais je retrouve le chemin qui passe dans un bois ou de nombreux arbres sont couchés et bloquent le chemin . L’ombre est bienvenue car il fait très chaud et il n’y a pas beaucoup d’eau .
Il faut ensuite traverser le hameau de Dorve en train de se vider de ses habitants. La fontaine fournie une eau fraîche et douce qui est bienvenue.

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Certaines maisons ont dû être opulentes . Je repart abreuvé pour la dernière partie qui se fait en plein soleil pour la Guingueta d’Aneu (940 m ) ou je retrouve Sammy au camping il a pris une journée de pause à Tavascan et à doubler l’étape suivante .
Je suis de plus en plus perplexe devant le balisage de ce gr . Il n’est pas la pour te dire ou aller, il est la pour te dire si tu es sur le bon chemin . C’est diffèrent. Je recontre pas mal de monde , plus que jimaginais . C’est plutôt sympa . Une des raisons que n’a donné un randonneur pour faire le GR11 dans le sens ouest est, est que les versants ouest des cols sont à l’ombre le matin plus longtemps que le versant est , et on monte plutôt le matin . À chaque fois que le soleil me prend dans ses rayons le matin je pense à lui.

Et le chien ? Dans la descente, j’ai été doublé par un randonneur sportif et Tchèque . Le chien l’à  suivi. J’ai retrouvé le chien au camping en train de quémander de la nourriture . J’ai pas vu le tchèque ni au camping ni dans les boutiques. Ce n’était pas un tchèque sans provisions.
À la Guingueta il y a des traces des délires militaires de Franco qui a fait construire de blockhaus jusqu’à dans les années 75 pour prévenir une invasion de l’Espagne par les Pyrénées ! Ils sont tous un peu pareil ces dictateurs militaires

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J’ai encore la jambe gauche qui s’est dérobée sous moi à la fin de l’étape . Je ne suis pas rassuré ,si cela se produit dans un passage critique c’est la dégringolade . Et ça pardonne pas .
L’étape de demain sera  soit courte soit longue (ou pas ) .

Étape 18 Tavascan – Estaon le 11/07/2015

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Finalement la solution à mon problème de ravitaillement m’a été donner par Sammy , un jeune allemand qui fait le Gr aussi. Dans le même sens que moi . En discutant hier soir , il m’informe qu’au milieu de l’étape , il y a un refuge gardé à Estaon . Depuis l’an dernier l’école du village déserté faute d’enfants à été transformée en refuge. Je fais une petite parenthèse pour dire que si il y a des problèmes de signalisation sur ce Gr (je me suis trompé de direction 3 fois et à chaque embranchement, il faut chercher, sortir les cartes etc… C’est souvent de l’orientation et ça c’est pas ma vision de la randonnée)  , il y a un investissement fait pour que les distances trop importantes sans accueils ou commerces soient réduites .
Mais commençons mon petit résumé de l’étape. Quitter Tavascan après le petit déjeuné copieux de l’hôtel vers 8h30. Passer sur le pont mignon

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Et monté vers le petit hameau de Aineto ,très mignon aussi .

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La petite église est magnifique et la photo ne lui rend pas grâce.
La montée continue puis le chemin reste sur une ligne de niveau pendant un long moment à flan de montagne

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Pas toujours aussi large que sur la photo, enfin bifurcation vers la droite et petite grimpette jusqu’au col de Jou  1838 m ( j’ai pas chercher mais je crois en avoir fait un col de Jou dans les alpes ).
Après le col descente vers un hameau déserté : les bordes de Nibros .

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Les bordes ne sont pas bien visible mais c’est tout au fond .

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En ensuite longer le Ria jusqu’au hameau de Estaon 1237 m .
Sur le parcours, je croise de nombreuses bordes abandonnées.
Je vient de passer un moment à discuter avec le gars qui s’occupe du refuge, c’est pas facile pour lui, le refuge est ouvert toute l’année . Mais l’hivers il n’y a pas de passage donc peu de travail. Estaon ne possède que trois maisons habitées l’hivers . Bien sur par des gens âgées . C’est une volonté de la municipalité de maintenir le refuge , mais au bout d’un an d’activité , c’est pas gagné . Il faut aussi que l’information circule sur les topoguides .
La vallée à du mal à survivre .
Moi aussi , mais je commence à me remonté la pente ( et la c’est une image ) de la fatigue. Je pense être plus en forme demain (où pas )

Étape 17 Areu – Tavascan le 10/07/2015

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Étape qui n’a pas de chance puisque celle d’hier à mis la barre très haut (plus de 2700) mais qui n’est pas désagréable . Le depart se fait sans grande surprise par une montée ( ici ça monte ou ça descent ) qui permet de quitte le petit village d’Areu

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en passant derrière l’église .
Un succession de lacet à travers des bois

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Permet d’attendre le col de Tudela (2240 m)

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En ce qui me concerne je n’ai plus de jambes et cette succession de lacets me met HS ,pas moyen de faire une pause. Le moindre arrêt est sanctionné par une nuée de mouche, moustiques et taons qui piquent . Heureusement la vue depuis le col est sympa

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Ensuite descente vers Tavascan ,
D’abord à travers des bois. Puis moins sympa sur le flan de la montagne en plein cagnard . Un petit sentier de la largeur d’une chaussure avec une très belle pente herbeuse qui garantie un atterrissage non contrôlé dans la vallee. Pas vertigineux mais qui justifie à certain endroits la pause de mains courantes . Donc un peu de concentration s’impose. En fin d’étapes avec la fatigue accumulée c’est un peu dur. Surtout que la descente est glissante. Mais voilà Tavascan (1200 m),village qui vit du tourisme et de la centrale hydro-electrique.
Pour vous faire un petit bilan : je suis épuisé, demain une longue étape avec 1700 m de dénivelé sur deux cols sans village . Il n’y a pas de ravitaillement ici, qu’un hôtel , et dans mon impréparation je n’ai pas de ravitaillement pour deux jours donc  coupé l’étape en deux par un bivouac signifie « sans manger » le deuxième jour ! (qui a dit que de toute façon j’ai des kilos à perdre ?) . Enfin je vais sortir les cartes ,étudier le problème . Je vous tiens au courant demain (où pas) .

Étape 16 Arinsal – Areu le 09/07/2015

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Je ne vous parlerai pas du tout du transfert Andorre la vieille Arinsal sinon pour vous dire que les liaison inter ville en Andorre sont efficaces. Donc depart ce matin (8h30) de Arinsal ( 1468 m ) passage dans un tunnel routier ( j’avais pas fait encore ) puis longue montée jusqu’au port de Baiau (2757 m ) cette montée est assez éprouvante pour le moral, j’avais toujours l’impression d’être arrivé mais après chaque montée une autre était cachée. Cela était largement compensé par la variété de paysage . Je me suis régalé

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J’en ai pris plein les yeux . La redescende du col se fait dans les 300 premiers mètres par un pierrier que j’ai descendu en chasse neige

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J’ai un peu souffert au niveau genoux et surtout des cuisses je les sens plus . Mais une pause au bord du lac de Baiau (1500 m) repose.

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L’eau est froide mais la boire est un régal . Ensuite descente vers Vall Ferera.

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J’arrive au refuge ( 1900 m) il est 5 h . Je décidé de poursuivre un peu pour trouvé un bivouac et je commence à descendre une piste forestière. J’ai juste oublié de recharger en eau pour la nuit , je m’en rend compte une heure plus tard . Le torrent est 200 m en contrebas et les petits ruisseaux pas engageant du tout . Il y a un torrent indiqué à 30 mn de marche. Je suis épuisé mais j’ai besoin d’eau . Mais la magie est la car au bout d’un quart d’heure une voiture me rejoint sur la piste . C’est un taxi qui vient de monter des touristes au refuge et il me propose de me descendre au village d’Areu . Je m’installe donc au camping du village à 19 h. Cette longue piste forestière que j’aurais dû continuer demain est à présent derrière moi.
C’est une magnifique étape le pierrier demande beaucoup de prudence avec 16 kg sur le dos . Je me suis fais de belles frayeurs. Pour mes genoux ,par deux fois la jambe gauche s’est dérobée dans la descente. et le pierrier qui m’a obliger à la contracter en permanence la cuisse . Celle ci à besoin de repos. Ou est-ce le genoux ? . Il y a plus de monde sur cette étape . Le col et le lac ainsi que le pic de Comapedrosa sont apparemment réputés.
Pour ma part je vais demain rejoindre le petit village de  Tavascan (ou pas) .

Étape 15 Engorg – Encamp le 07/07/2015

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Nuit mediocre dans le refuge libre. Je pensais être le seul résidants pour la nuit . Mais il s’est vite avéré qu’il y avait aussi des souris qui ont fait du bruit toute la nuit . Donc peu de sommeil avant cette grande étape.
Qui commence par montée jusqu’à deux petits lacs (estany) dont celui des Minyons

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Puis atteint le Portella d’Engorg (2670 m)

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Après le col descente jusqu’au cabanes deis Esparvers (2060 m ) par un sentier qui nous fais zigzag entre les blocs de pierre et les rhododendrons.

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Ensuite longue promenade le long d’un riu

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pour rejoindre le port de Vallcivera (2517 m ). Celui ci marque la frontière avec Andorre .
Le marquage devient plus present (je veux pas gâcher le suspense mais ça a de l’importance pour la suite ).
Après le col le lac d’Illa apparaît

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Le sentier ensuite commencé une longue longue longue descente

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C’est très beau heureusement mais c’est long long quelques refuges et abris plus loin les bugs commence. En effet Après le refuge de fonvert (1880 m ) il y a une bifurcation qu’il ne  faut pas  prendre . Dans mon état de fatigue , en suivant le marquage , j’ai pris le GR 7 qui lui aussi descent interminablement mais pas vers Encamp mais vers les Escaldes. Banlieu d’andorre la Vieille, ou je passe la nuit ! Voila quoi lorsqu’on est fatigué et pas vigilant sur les bifurcations . Je trouvais bien un peu bizarre , il me manquais un truc (le chemin aurait dû s’orienter vers la droite au bout d’une heure et la rien ) mais le temps que je m’inquiète ( et je ne inquiétait pas j’avais des balises rouges et blanches ).
Voilà c’est pas grave je ferai du stop demain pour reprendre le gr .
Je suis à à peine 1000 m et je retrouve la grosse chaleur , en plus les fontaines ici ne donnent pas.d’eau fraîche !

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Je termine cette article sur une photos de la capitale d’Andorre qui est un immense centre commercial.

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Je pense retrouver le Gr11 dans la prochaine vallée ce qui me permettra de ne pas passer par le col d’Ordino ( 2000 m) et surtout la descente car mes genoux ont souffert lors de ces dénivelés negatifs. Bon j’en ai profité pour regarder les rolex , je crois que je vais garder ma decathlon . Elles font meme pas boussole. Trop nul.j’ai raté ma vie (j’ai plus de cinquante ans et j’ai pas de Rolex )et ma boussole (que j’ai pas regarder)  ne m’a pas empêchée de me planter. C’est le debut d’une chanson qui s’appele la complainte du gr-onziste .
Enfin demain je rejoint le GR11 (ou pas )

Étape 14 ( la vrai) Saneja – Engorg le 06/07/2015

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Très belle étape qui aurait dû être courte mais vu les toxines , a nécessité beaucoup de pauses .
D’abord longue montée en partie sur le goudron jusqu’à  Guild de Cerdanya 1335 m ( cerdagne oblige ) avec vue sur la « plaine »

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puis le sentier accentu la montée en passant dans des patures et des bois .
Passage dans une zone de ski de fond 1880 m ou le pente se réduit un peu

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Puis reprise de la monté

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Pour atteindre le refuge gardé de Malniu  2138 m qui est en travaux. Je peux y faire une pause et y boire un coca
Les paysages me plaisent beaucoup alors je m’arrête souvent ( si je vous jure , rien à voir avec le week end de « repos » )

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Pour enfin arrivé à Engorg 2375 m ( c’est pas un village c’est un cirque ou il n’y a que des marmottes qui sifflent et un refuge non gardé) ou je passe la nuit dans ce refuge qui s’appelle :

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Alors que j’y arrive une trentaine d’enfant y sont  mais je comprend vite qu’ils ne restent pas et à l’heure où je vous écrit , j’en suis le seul resident .
La vue depuis le refuge

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Demain je passe en Andorre. Si vous souhaitez que je vous fassent quelques courses ….. ( OU PAS )

Étape 14 Puigcerda – Puigcerda

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Étape sans dénivelé mais avec de belles descentes …. Fête oblige,je me suis à l’insu de mon plein gré retrouvé dans un état incompatible avec la randonnée. Quelques photos pour donner une idée de Puigcerda .

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Mais pas de photo de mon etat….

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En ce qui concerne les ours . Je pourrai toujours dire que j’en ai vu un

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Même pas peur .
Alors vais je pouvoir quitter la cerdagne. Vous le saurez au prochain article (ou pas )

Étape 13 Villalobent – Saneja

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Étape de transition ( 15 km sans dénivelé )  qui me permet de passer en France (bourg-madame) et me  munir d’un certain nombres d’éléments comme par exemple ceci

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Mais aussi de refaire le plein de cafe salubre, fruit sec et complement en sels minéraux .
Bourg madame ne présente aucun intérêts mais puycerda

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Que vous apercevez au loin mérite un peu de temps. J’ai decider de faire une journée de pause demain le temps d’une visite et de laisser mon corps souffler avant de prendre le chemin pour Andorre . Il y a autours de bourg madame un immense plateau cerealier. Avec de nombreux villages sans vraiment trop d’intérêts . Les villages espagnols sont plus joli.
Je vous donne rendez vous demain pour une visite de puygcerda (ou pas )

Étape 12 Planoles-Villalobent le 02/07/2015

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Départ de l’hôtel à 8h30 frais et dispo pour cette longue étape. Un sentier un peu envahit par les genêts monte jusqu’au village de  Dorria à 1500 m (je ne peux pas ne pas l’imaginer plein de nains , j’ai trop lu le seigneur des anneaux )

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Église de Dorria

La fontaine laisse couler une eau très douce et le chemin continu sa monté par un passage forestier

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Coupé par de nombreux torrents

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Pour attendre le col de la Creu de Mayans 1980 m.

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Ensuite le chemin se confond avec la frontière jusqu’au coll Marcer ou chevaux et vaches partagent leurs pâturages .

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À propos de frontières une pensée pour Yvon Etienne

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Bornes frontière que l’on retrouve régulièrement sur ce tronçon . Après ce col commence une interminable descente vers villalobent peu de pente donc 2 h pour perdre 800 m . Bien sur tout au long de cette belle étape, de superbes point de vue

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J’ai croisé deux australiens qui allez vers Planoles. Cela fait une douzaine d’anglophones que je croise en provenance de l’Atlantique . Il ne faut pas sous estimer l’influence des topo guides. Il y en a un très bon en anglais d’ouest en est. Je pense que cela explique la présence anglophone dans le mauvais sens (ben oui quoi le bon sens c’est le mien ! ) le guide français (que j’utilise fait est vers ouest ) et la ou je comprend pas j’ai juste vu Florian  dans le même sens que moi qui utilise le guide anglais mais à l’envers !!! Je suis un peu désorienté .(il y a aussi un autre français dont on me parle mais je sais pas quel topo il utilise ) .
Vous le constatez à mes réflexions , la chaleur est un peu moins forte qu’hier et l’étape possède de nombreux passages ombragés .
À 1 km de villalobent il y a un camping d’où cet article est écrit . Je pense pouvoir vous le poster demain (où pas)

Étape 11 Nuria – Planoles le 01/07/2015

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Reveil à 6 h 30 par les vaches qui broutent les pistes de ski, j’espère qu’ils vont penser à les retirer avant que les skieurs arrivent ! Petit déjeuner et pliage de tente afin d’être prêt pour mon petit voyage en train à crémaillère.

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J’y peut rien j’adore ce genre de truc à touriste . Des cars entiers de retraités en sorte qui parlent allemand , équipés de batons de marche dans la main droite et de bréviaire dans la main gauche . Sanctuaire oblige . Par contre pour la descente nous sommes moins nombreux. Essentiellement le personnel de l’hôtel attenant au sanctuaire .
Descente du train à Queralbs ou je dois rejoindre le gr11 (ce petit train me fais gagner 600 m de descente et mes genoux me sourient ).

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Village de montagne sympa

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Avec une belle église et une petite épicerie .
Les petites épiceries dans ce genre de village vendent un peu de tout mais surtout de la charcuterie et du fromage que j’en salive rien que d’en parler. Le paradis du randonneur . D’ailleurs je fais une pause dans la redaction de cet article pour une petite tartine …..

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Cela vous à laisser le temps d’apprécier le village. Hélas en sortant du village, je tombe sur une barrière équipée d’un panneau indiquant qu’un éboulement rend le sentier impraticable . Bien sur pas de proposition d’alternative . Mes cartes téléchargée ne sont pas assez précises mais je vois un sentier qui par d’un village plus bas dans la vallée et qui rejoint Planoles. Je reprend donc le train à crémaillère (je m’en lasse pas ) pour Ribes et commence mon étape qui du coup sera très courte (10 km presque sur la même courbe de niveau ) . Je commence à comprendre pourquoi tout le monde parle canicule . Je suis à 1200 m et la chaleur est dure, le sentier ne présente pas d’intérêts à par des passages en sous bois qui donnent de l’ombre sans vraiment faire baisser la température. Arrivé à Planoles je suis occis par la chaleur ( 40 degrés au minimum) le camping que j’avais prevu ne propose pas de parcelles ombragéed pour les tentes alors je craque et je prend une chambre dans un hotel du village. Chambre fraîche à souhait après une douche du même tonneau .
Je ne me suis pas rendu compte hier à cause de la fraîcheur de l’altitude mais j’ai attrapé quelques coups de soleil sur la nuque, les bras et les mains . Aujourd’hui je me suis bien badigeonner de creme solaire.
L’étape de demain me fait monter à 1950 m pour ensuite redescendre dans la plaine de cerdagne pres de la frontière .
Je pense encore souffrir de la chaleur demain (où pas) .

Étape 10 Setcases – Nuria le 30/06/2015

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Étape de « haute montagne  » que je commence à 8 h . Sur les premiers kilometres, le sentier empreinte une route goudronnée et doit la longer ensuite . Le tout permettant aux voitures et aux randonneurs de monter jusqu’à la station de ski Vallter 2000 . Alors qu’une voiture me double je ne sais pas pourquoi mais je me retourne et je tend le pouce, coup de peau c’est un catalan à la retraite qui monte jusqu’à la station pour faire une randonnée, je gagne deux heures et demi et 600 m de dénivelé positif . Je sais pas pourquoi je ne l’avais pas anticipé hier lors de la preparation de l’étape . Ensuite monté jusqu’au refuge dulldeter à travers un magnifique paysage bucolique

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Puis après le refuge , grimpette jusqu’au col de marrant (2545 m) cela devient moins bucolique

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Vu du haut du col
Ensuite monté jusqu’au coll de tirapitz (2783 m)
Et ensuite passage par la crête entre le coll de tirapitz et le coll de noucreus . À plus de 2800 m

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Crete qui marque la frontière entre la France et l’Espagne (l’Espagne est à gauche pour vous situer , bien sur la France est à droite ).
Passé le coll de noucreus  c’est la descente vers Nuria (1967 m)
Il reste encore des neves sur lesquelles les chamois ( ceux sans ballon , les amateurs de foot comprendront) se prelassent et ils sont nombreux par ici et pas très sauvages

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Celui ci à croisé mon chemin à moins de 30 m sans se sauver. Il a du voir que je pouvais pas courir avec mon sac sur le dos .
Il y a bien sur des marmottes mais pas moyen d’en chopper une ( dédicaces aux Patrick) . La faune à changée, fini les sangliers maintenant c’est aigles, marmottes et isards.
Pour finir l’étape, la descente vers Nuria est plutôt longue et casse pattes. J’y arrive vers 15 h . Nuria est un sanctuaire transformé en complexe touristique desservi par un train à crémaillère que je prendrai demain pour aller jusqu’à Queralts et ainsi économiser mes genoux qui commencent a me faire mal dans les descentes .
Il y a un espace réserver aux campeur d’un jour sans eau chaude mais avec le wifi !!!

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Le moral est bon. Je ne souffre plus de la chaleur, (a 2000 m c’est pas pareil ) . Je porte moins d’eau, Il y a des torrents régulièrement . Et les paysages sont magnifiques

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Demain je vous raconterai le train à crémaillère (ou pas ).

Étape 9 Mollo – setcases le 29/06/2015

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Encore une petite étape avant un bon en altitude de demain. Mais pas d’anticipation . Pour aujourd’hui beaucoup de plaisirs et quelques déconvenues . Pour les plaisirs des paysages magnifiques . Pour les déconvenues, l’étape commence par une monter qui permet de quitter Mollo mais qui suit  une piste en ciment relativement casse pattes

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Ça monte pas fort apparemment mais c’est pas facile pour moi de trouver un bon rythme . Enfin le ciment disparaît et c’est à travers des pâturages que la montée continue.
Et c’est des paysages de montagnes comme je les aime.

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Moi je ne m’en lasse pas. Encore une ? (je pose la question pour le principe puisque c’est moi qui décide )

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Puis le coll de Lliens à 1897 m sonne la fin de la monté (600 m environ) au total pour redescendre vers setcases et la ça va plus je perds le sentier dans un pâturage et mon GPS m’envoie sur un sentier qui n’existe plus et je me retrouve dans un bois de sapin empêtré dans les branches en train de maudire les baliseurs incompétents ! Les vaches qui font des pistes qui ressemblent aux sentiers de randonnée! Les sapins qui n’ont rien à faire la ! Et surtout cet espèce de randonneur (moi) qui n’est pas foutu de faire demi tours avant qu’il ne soit trop tard! . La descente sur setcases qui devait me prendre une grosse heure à durée 2h et demi avec une dépense d’énergie assez importante et des griffures de partout .Pas de photos de cette partie là ,mais une petite de la vue sur setcases en arrivant .

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Maintenant repos car demain plus de 1500m de dénivelé positif avec des passages à plus de 2800 m . Est que ça passera (ou pas) ?

Étape 8 Beget- mollo le 28 juin 2015

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Depart un peu tardif de Beget

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(9h30)  pour une longue monté qui doit me mener au col de Boixeda (1100m)  d’abord en longeant le Rio

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Puis ensuite à travers des pâturages

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Les paysages changent nettement , la méditerranée s’éloigne et laisse place à ce qui ressemble de plus en plus à des montagnes telles que je les imagine.

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Arrivé à Mollo vers 14 h, j’ai le plaisir de retrouver Fabian qui finalement ne s’est pas arrêté à Sant Aniol et devant une boisson fraîche nous échangeons nos impressions . Lui repart ,moi je reste à Mollo (ça me va moi Molo Molo ). En effet, cette étape devait à l’origine me conduire à Setcases  , mais mon état de fatigue m’a fait la couper en deux. Je n’ai pas encore récupéré toute ma forme . Et à partir de Mollo les dénivelés ne sont plus les mêmes. Ça monte sérieusement . Demain passage à 2000 m et après demain 2800 m . Donc aujourd’hui molo molo .

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Fontaine précieuse que chaque randonneur recherche avec avidité . La chaleur en effet est toujours très  présente mais plus aussi terrible que lors des premieres étapes. Mon organisme s’habitue et l’altitude en réduit les effets .
Je le confirmerai lorsque je passerai les prochains cols altitudes (ou pas) .

Étape 7 Sant Aniol – Beget le 27/06/2015

Je vous ai laissé hier pour aller manger , et bien j’aurais mieux fait de jeuner! En effet après avoir absorbé une portion de pâtes chinoises à je ne sais quel parfum (espagnole oblige) j’ai eu une reaction allergique , poussée urticaire , mon nez s’est bouché et s’est mis à coulé en même temps (!) , m’a gorge à gratter , mes pieds à gonfler et mon œil gauche à se voiler avec une sensation de gonflé. Mal de tête pas possible . Tout ça perdu au milieu de nul part sans réseau et tout seul. J’ai commencé à paniquer . Je me suis allongé en espérant ne pas y passer . Vous vous en douter puisque vous lisez l’article ,c’est pas moi qui suis trépasser, la réaction s’est un apaisé à par l’œil et le nez bouché. Je me demandais comment j’allais passer la nuit et la comme je sort de la tente, je constate qu’un autre randonneur s’est installé . C’est un autre randonneur solo qui s’appelle Fabien et habite Toulouse ! Nous avons parlé un moment . Cela m’a rassuré un peu . Ensuite j’ai pu dormir un peu mais cela a encore pomper sur mes réserves.
Alors l’étape du jour , une étape courte d’après le guide ,14 km ,650 m de dénivelé. Sauf que mon œil me gène et je suis dans le coltard! Départ 8 h (mon collègue dort encore , il devrait rester la journée à Sant Aniol pour découverte des environs ) monté vers le coll de Talaixa (770 m) par un chemin plutôt aérien ou je me fait un peu peur à cause du vide et de  mon état de fatigue

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Le village possède de belles ruines

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Puis descente jusqu’au Rio Llierca (ça le fait hein ?)
Ou je fais une pause puis remonté
Jusqu’aux ruines du mas les Feixanes ou un arc de triomphe (modeste) m’attend

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Et la redescendre vers Beget ou les deux derniers km me semblent interminables sur une route goudronnée en plein soleil.
Dur la fin de l’étape . A l’origine j’avais prévu de me ravitailler et de monter un peu plus haut pour un bivouac mais j’ai pris une demi pension dans le village magnifiquement restauré .

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Étape 6 Albanya – Sant Aniol le 26/06/2015

Réveil à 6.30 encore plein de fatigue. Et oui j’avais oublié un détail, difficile de dormir dans un camping espagnol. Malgré les bouchons d’oreilles pas moyen de dormir avant minuit. Enfin préparatifs, pliage de tente douche ect… Départ 8 h pour une étape qui est une de proposée dans le topo : 16 km 900 m de dénivelé. Passage d’un col à 1100 m . Donc de bonne heure et de bonne humeur, je commence le chemin celui-ci se présente par ruban de ciment qui serpente sur plusieurs km jusqu’à Bassegoda un hameau, une maison plutôt ou un couple de vieux propose des boissons ,petite pause. Ils sont sympa même si je comprend rien de ce qu’ils me disent. Le principe est simple .il y a un portail avec une chaîne cadenassée . Quand tu arrives un gros chien aboit .Comme tu regardes ou est le bar annonce, le chien devient fou. Un papi ouvre une espèce de mansarde a l’autre bout du bâtiment et dit une très longue phrase . Tu réponds alors Bebert avec un point d’interrogation à la fin. C’est pas qu’il s’appelle Albert mais ça veux dire boire ici . Alors un long processus commence . Une vieille d’âme sort en s’appuyant sur un bâton. Elle attache le chien , va prendre  la clef du cadenas qui est cacher sous un cailloux à côté du cadenas. Retire la chaîne ouvre le portail et te fait entrer dans la cour ou est cachée une table avec chaise et parasol , le tout en racontant une longue histoire . Malgré que j’ai essayé plusieurs fois de lui dire que je parle pas ni espagnol ni catalan . Enfin elle te demande si tu veux une bière ou un coca ? (je sais pas si il y a autre chose) va pour un coca que le monsieur apporte immédiatement .La petite pause devient grande . Et tout cela avec beaucoup de gentillesse et de peine pour eux. Pour un coca à 2 euro! .

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Un aperçu du bar.
Enfin le chemin m’appelle et la monté du col commence à travers bois . Des fois un point de vue.

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Enfin arrive le col

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Eh bien sur après, il faut redescendre vers Sant Aniol par le coll de Ruig
Les ruines de sant Aniol offre tout le confort moderne

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Repos du randonneur.

Il y a plus de monde sur cette partie du sentier (ou alors c’est le  vendredi je ne sais pas )
J’ai croisé mes premiers collègues de gr11. 4 anglais(es) qui le font  dans l’autre sens . Cette année, ils font de Andorre jusqu’à la méditerranée. Je me sens moins seul.
Que dire de plus. Je commence à trouver mes marques .Le topo disait pour cette étape 6 h, j’en ai mis une de plus pauses comprises . Mes sensations sont bonnes. Le paysage change, cela ressemble de plus en plus à de la montagne des buis, des houx , des pins et d’autres arbres que je ne connais pas. Fini le maquis. Voilà je vais attendre un peu puis manger et installer mon bivouac. A demain pour de nouvelles aventures (ou pas) .

Étape 5 Maçanet – Albyana le 25/06/2015

Depart de maçanet vers 8 h (on est pas des sauvage quoi) . La nuit fut bonne car la fête que je redoutais se tenait la veille . Donc une longue descente commence jusqu’à moli d’en Robert . D’abord doucement puis une plongée assez brusque . À me lire ça paraît simple seulement le topo, les cartes espagnoles, les cartes catalanes,et le balisage donnent des chemins différents . Qui croire ? J’ai pris le balisage . Tout les chemins mènent à moli d’en Robert avec plus ou moins de km et de dénivelé . J’avoue j’aime pas trop ça. Au regard de mon etat de fatigue, je ne peux pas prendre un chemin qui n’est plus praticable . Enfin j’arrive à Moli d’en Robert , un ancien moulin transformé en restaurant piscine ect…  Le chemin remonte ensuite à travers des forêts

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Le paysage se transforme . Fini les chênes liège . Maintenant des résineux se font de plus en plus present. Les odeurs ne sont plus les mêmes. Cela ne sens plus le thym mais le sapin ! .Moi par contre après quelque km je sens déjà la sueur !  Après le moulin, même scénario entre les différentes sources d’information . Je choisi une fois encore le balisage . Seulement c’est un vieux , du coup j’ai droit à un détour au sommet du Puyg de Roviros (ça va il ne fait que 690m mais la même chose sur un 3000 ça fait peur )
Le sentier parcours essentiellement des forêts donc pas vraiment de vues dégagées pour les photos

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En voici une lors de la traversée d’une clairière .

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Enfin la descente sur Albanya arrive . Le village est petit et possède un restaurant, une épicerie et à un km plus loin sur le sentier un camping familial ou je me suis installé pour la nuit.

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Église de Albanya

La distance annoncée par les panneaux au depart était de 20 km. Je suis arrivé vers 15h soit 7h avec un dénivelé estimé de +/- 600m .
Si on tient compte du temps passé sur les cartes à trouver le bon (ou pas) itinéraire et des pauses. Je me rapproche de mon rythme habituel. Je commence a trouvé de bonnes sensations. Les pauses sont moins fréquentes et moins longues. Je n’ai pas fait de grande pause à midi , dans la forêt, la chaleur était moins forte .
Toujour un peu mal au talon d’Achille (courage encore trois jours sans pharmacie) et choses qui me fait plus peur mes genoux sont sensibles.(je suis un peu parano avec mes genoux depuis la fin du gr5 .
Voilà les deux nuits prochaines se feront en bivouac avec des connections certainement absentes (ou pas) .

Étape 4 La Jonquera- Maçanet +/-500m le 24/06/2015

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Depart de la Jonquera 8.30 c’est un peu tard mais repos oblige. la sortie de la ville se fait en franchissant la ligne de chemin de fer ,la nationale ,l’autoroute . Mais cela fait ,le chemin s’engage vite dans les bois . Le paysage change beaucoup ,apparition de l’herbe sur les bas côté, des forêt (toujour des chêne liege)

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Le chemin monte sans s’arrêter en pente plutôt douce jusqu’à La Vajol Village à proximité de la frontière , passage pour l’exil de nombreux républicains espagnols
La mémoire est très presente ici

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Photo à la Vajol

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Musée à la Jonquera

Cela est assez émouvant pour moi d’imaginer c’est famille sur le chemin de l’exil . (À mettre en perspective avec l’actualité de ces dernier temps ) . Àvant la Vajol , une partie du sentier à disparu .la carte est claire il faut passer dans le bois après le ruisseau le GPS aussi est clair  .Je suis sur le sentier (le balisage lui dit rien , mais c’est pas exceptionnel ) mais la forêt me dit le contraire c’est donc à moi de faire mon chemin dans les sous bois en suivant d’hypothétiques traces … Enfin 45 mn pour faire une centaine de mètres (rajouter à la liste du matériel une débroussailleuse ,ils en ont au vieux campeur?). Puis enfin une route goudronnée conduit jusqu’au village

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Église de la vajol

Longue pause picnic sur la place de l’église  pour laisser passer l’heure la plus chaude et finir de faire sécher les chaussettes lavées hier.
Enfin depart pour Maçanet 6 km dénivelé négatif environ 300 m du gâteau sauf que le sentier de mon GPS (carte ign Espagne) correspond pas au balisage qui lui semble correspondre au topo . Enfin j’ai mis 3.30 pour arriver à Maçanet au camping .
Quelque photos de Maçanet

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La place de l’église

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L’église .

Voilà le compte rendu de la journée en ce qui me concerne, je commence à prendre mes marques ce matin mes sensations étaient plus proches de mes précédentes sorties. La chaleur est encore un peu dur à supporter mais je sens mon organisme qui s’habitue petit à petit.
Toujours beaucoup trop de fatigue ,celle d’avant mon départ plus celle de la marche.
J’ai mieux géré l’eau même si j’en ai manqué à la fin de l’étape .
Il y a plus de fontaines indiquées sur le chemin .
La signalisation est parfois difficile à suivre et demande beaucoup de concentration.
Les cigales s’en donnent à cœur joie .
J’ai vu mes première vaches hier , je les ai pas comprises …. Sans doute l’accent .

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J’ai ,je crois, un début de tendinite au tendon du talon gauche .je bois pas assez ……et pourtant (4 cocas aujourd’hui,et 3 litres d’eau . demain je passe au swepps ).
Et apothéose ce soir c’est la San Joan, fête de la.Catalogne. fiesta au camping , feu d’artifice au village et pétards bal etc…
Je vous raconterai demain (où pas)

Étape 3 Requescens – Jonquera 23/06/2015

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Demi étape de récupération (déjà!) après ces deux premières étapes un peu déstabilisantes. Départ à 7 h par une montée dans les bois de chênes liège ou les récoltants de liège sont plus lève tôt que moi et après a peine 30 mn de marche je m’arrête pour observer leur travail (je vais encore faire exploser les temps du guide ) .Et la suite de la journée me fais croiser ce genre de forêt

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Puis ensuite montée jusqu’à la Barbota (778 m) ou le sentier reste un peu sur ces crêtes

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avant de redescendre vers la Jonquera qui est un immense centre commercial sans intérêt. J’y arrive vers 11.30 . Et c’est la que je m’arrête aujourd’hui pour un temps de repos et un petit point. Et surtout un bon bain .
Si je fais un premier bilan :
Je ne suis pas encore bien dans le rythme . Cela est du à mon avis à plusieurs choses , je commence  beaucoup plus fatigué que je ne le croyais , je ne suis pas aussi préparé qu’il le faudrait, mon organisme n’est pas encore habitué à ce climat et ma référence est un espèce de char d’assaut  qui monte et descend tout sans souffler ni regarder le paysage . Le moral lui après un passage à vide remonte au beau fixe . Pour les pieds rien à dire à part une ampoule sur un orteil (merci les pansements seconde peau) et 5-6 ongles qui vont tomber un de ces jours .
Pour les genoux je les protège dans les descentes ce qui est aussi une des raisons des temps très long, je descend Douuuuucement. Douuuuuucement .

Étape 2 Sant quirze – Requescens +/- 900 m

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Départ du bivouac 7 h . Une heure plus raisonnable pour marcher. Encore une journée ensoleillée qui s’annonce .

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Début bien agréable monter puis descendre jusqu’à une ferme (els pils pour ceux qui ont une carte assez précises  sous les yeux mais c’est facultatif ) puis tronçon coupe pattes sur le bitume ou j’ai hésité à faire du stop et enfin je quitte la route mais je suis deja fatigué, très fatigué le guide dit que je marche depuis deux heures. Ma montre me dit que je marche depuis 3h30 et mon corps depuis 7 h ! Quelque chose ne vas pas .
Je suis parti avec 4 l d’eau ! C’est trop surtout qu’en quittant le bitume il y avait une bonne âme qui mettait à disposition de l’eau

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Le guide donne des horaires que je ne peux tenir (alors que je tiens ceux des topos FFR pauses inclues ) ensuite viens une montée qui m’a parue interminable jusqu’au col de llosarda (730 m)

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Je suis tellement fatigué et il fait tellement chaud que je m’accorde une petite sieste de 15 mn à l’ombre et je  redescend en rampant jusqu’à Requescens ou j’arrive à 18h30.

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11h30 de rando dont environ 2h de pause pour une durée prévue de 6h45 . Heureusement à Requescens il y a une fermiere qui propose une espace pour un bivouac avec une fontaine et aussi qui vend des boissons. J’ai jamais autant aimer le coca que celui-la .

Bilan de la journée, je suis épuisé. Je ne pourrais pas suivre ce rythme la . Donc demain demi étape et débriefing avec moi même car j’ai basé mon découpage sur ce guide et il me faut beaucoup plus de temps que indiqué. Le problème (relatif) et que j’ai posé des congés en fonction de ce nombre d’étapes.
Enfin je suis trop fatigué pour réfléchir efficacement.

Étape 1 (la vrai) Port de la Selvat – saint quirze de collera +/-700 m

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Depart de Port de la Selvat 10h et oui c’est pas l’heure habituelle mais je commence cette premiere étape accompagné par les miens et c’est un autre rythme . Le premier tronçon consiste à monter jusqu’au monastère San Pères de Rodes ( environ 500 m) depart un peu rude . Après un debut de monté sous le cagnard, mon escort rentre au port afin de regagner Toulouse . Après des aux revoirs émouvants , je continu seul et sous un soleil de plomb mon chemin. J’arrive au monastère(très beau ) en nage . Et je continu mon étape avec beaucoup de difficultés  à travers le maquis . Le balisage est correct mais les points d’eau inexistant . Je suis parti avec 3 litre d’eau et après le monastère je savais que j’en aurais pas assez, j’ai pu en trouver à llança (supermarché ouvert le dimanche après midi avec que des jeunes pour faire tourné la boutique , j’étais le seul client ! CQFD ) . Je poursuis mon étape et atteint le point de bivouac que je visais à 21h ! 11 heures pauses comprises (très peu ) pour faire les 8 heures prévues par le guide. Je me sens fatigué et j’avoue un peu découragé. La tète me fait mal et j’ai très chaud . j’ai trouvé de l’eau au restaurant (ferme)  qui est à côté du monastère. Heureusement il y a un robinet à l’extérieur pour laver la terrasse. Je suis trop fatigué pour faire quoi que ce soit et je me couche immédiatement  Je verrai demain pour reste. image Depart pieds dans l’eau image Le monastère avec la mer en arrière plan image Le bivouac du soir à San Pères

Étape 1 Cap de creus -Port la Silva 20/06/2015

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Cette étape n’en est pas une en ce qui me concerne puisque je profite de ma famille qui m’a accompagnée jusqu’au point de depart . C’est un temps de ballade sur le cap et de « trempette » dans une très belle eau et visite de Cadaques rien a développer sur cet espace. Le vrai depart se fera demain de Port de la Selvat
La météo s’annonce plutôt chaude .

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Attention aux oursin

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Voilà un petit aperçu des côtés du cap de creus .

Mon gr11 ( et oui tout augmente même les grs )

Bonjour a vous,

après trois années de repos, je suis heureux de partager avec vous ce nouveau périple .
Relier la méditerranée à l’atlantique en traversant les Pyrénées espagnoles.

Pourquoi le coté espagnol ? Parce que je ne parle pas espagnol, je sais c’est pas logique mais beaucoup plus dépaysant.

Pourquoi d’est en ouest  ? parce que le soleil dans le dos le matin c’est bien ( et puis chacun son Finistère ).

Pourquoi …..  parce que j’en ai envie ,besoin et que ces expériences m’appellent  tout simplement .

Voila le principe reste le même  je sais quand je parts pour le reste ( irai-je au bout ? la date d’arrivée ? Etc …) nous le découvrirons ensemble .

Pour préparer ce périple, je me suis inspirer du topo guide : La Senda par Pierre Macia, Rando éditions.
Quant au matériel , pas de nouveautés significatives, j’en suis satisfait malgré un poids un peu trop important .

La première étape est prévue pour samedi 20 juin et elle commencera par un petit bain de pieds dans les eaux méditerranéennes . Mais pas d’anticipation ni de precipitation, je vous en parlerai bientôt en fonction des connections internet que je croiserai.

Alors à très bientôt

PS j’ai pas vraiment progresser dans l’utilisation d’un blog alors je ne sais si les articles, pages et autres textes vous apparaitront correctement et dans l’ordre

Étape 65 Sospel – Menton +900/-1200 m le 16-08

Départ de Sospel , bien réveillé, je marche sur un nuage, de nombreux messages pour mon anniversaire sur le portable (et oui c’est aujourd’hui mes cinquante ans). Je me sens bien. Après deux heures de marche et un col (le col du Razet) je fais moins dans le léger et je dois chercher de la ressource très loin . Je regarde la suite du parcours, le col du berceau m’attend ainsi que le Pas du Lion . Pour un renouveau un berceau c’est bien puis je suis du signe du lion alors disons que ce sont des signes et allons y. Et la, au détours d’un rocher ,La Mer.

Le choc, toutes ces semaines de marche pour l’apercevoir au détour d’un rocher. J’ai pas pensé à ce moment. Je me suis souvent projeté les pieds dedans en essayant d’imaginer mes émotions . Mais simplement la voir de haut, je me suis senti grand de ce que j’avais fait mais petit devant l’immense bleu. Le passage du berceau se passe bien mais après la descente est glissante, je me retrouve plusieurs fois sur les fesses. Je suis convaincu du bienfait de fixer la tente au bas du sac à dos . Sans elle, bonjours le bas du dos. L’arrivée à Menton se fais en passant sous une autoroute et à travers une route plutôt quelconque , pas à la hauteur de la situation. (enfin ma situation). Arrivé au port, je ne traverse pas la route pour rejoindre la plage, mais je reste loin de l’eau , je préfère aller directement au  camping, planter la tente. C’est seulement en toute fin d’après midi que, tout propre sur moi, je vais tremper mes pieds dans l’eau et marquer ainsi la fin de mon parcours mer du Nord – méditerranée . Vous parler des émotions associées à cette instant m’est difficile. C’est un maelström, je vois passer des choses comme de la fierté, du vide, de la joie, de l’envie d ‘autre chose, de l’envie de la même chose. Des images de paysage que j’ai vu défilent à grande vitesse. J’ai besoin de décantation.

Les photos.

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Une sensation de plus d’humidité

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Enfin tout est relatif

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La bête et la mer

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Je croyais qu’il serait écrit ARRIVÉE

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Quoi de plus merveilleux que d’arriver le jour de mon anniversaire ?

Conclusion:  l’eau est plus froide en mer du nord qu’en méditerranée (ne jamais perdre une occasion d’être didactique).

Afin de densifier ces informations, demain je prend le chemin de saint Jacques afin de tremper mes pieds dans l’Atlantique et vous dire quelle eau est la plus chaude. Je pense pouvoir vous donner l’information dans une cinquantaine d’étape.

À demain donc pour le compte rendu de l’étape Menton Nice.

(Jean-Patrick tu veux bien animer la TSMI jusqu’en novembre ?).

Remerciements

Avant de terminer cette histoire, (si vous regarder la carte Sospel est très près de la mer) je voudrais faire un discourt de remerciement . Comme à la télé.
Ce petit voyage n’aurait pas abouti sans aide.
En premier lieu , je voudrais me remercier. Je sais ça ne ce fait pas. Mais quand c’était dur , c’est moi qui posait un pied devant l’autre.
En même temps c’est moi qui ai eu tout les plaisirs (et ils étaient très très nombreux). Je me remercie surtout d’avoir arrêter de croire que cela n’était pas possible (les freins sont plus puissant quand ils sont à l’intérieur de nous) .
Je voudrais aussi remercier ma Penelope , depuis le premier mot que j’ai dit à propos de ce projet, je n’ai jamais ressenti le moindre doute de sa part, pas la moindre trace de pensée négative. C’est un soutient inconditionnel sans faille.
Je voudrais vous remercier tous lecteurs de ce blog, vous m’avez soutenu jours après jours, en me lisant , en commentant, les jours pouvaient dans leur organisation se ressembler , et du coup se banaliser. Vous avez aussi toujours éte la pour me montrer « l’extra-ordinaire » de cette histoire.
Je voudrais aussi remercier les Resilliens . Lorsque j’avais une baisse de régime, Samba Resille était avec moi. Greg ou johan devant (pas Jean ,j’avais peur qu’il parte en Trail) toutes les autres sections autour de moi, questions réponses , appels monté des tambourins et le samba à fond. La tu attaques les montagnes à mains nues. Merci à Samba.
Merci aussi à la compagnie 2 mains 10 manches , en cas de tristesse, un souvenir de l’ASGNBPT et le sourire revient. Que toute la ménagerie soit remercier.
Voilà j’oublie forcément quelqu’un, c’est le problème avec les remerciements tu te fâches avec quelqu’un, qu’il ou elle me pardonne.
Maintenant ,je lance le suspens, où arriverai-je, dans quel état, avec combien d’orteils? L’eau sera-t-elle chaude et mouillée. Vous le saurez en lisant le compte rendu de la prochaine étape . (enfin si il y en a une).
Vous êtes tous dans mon cœur.
Merci

Étape 64 Moulinet – Sospel +150/-600 m le 15-08

Dans la série « bon plan »
La nuit dernière j’ai prie l’option gîte d’étape communal de Moulinier, petit village dans les gorge de la Bevera. Nous sommes quatre pour seize places, donc je prend un coin et les trois autres (une famille russe ne parlant pas le français) un autre coin. À huit heures tout le monde est couché (le randonneur à quelques points commun avec la poule). Huit heure trente le comité des fêtes commence son karaoké géant. Sono à fond, c’est pas grave, je sort les bouchons. Onze heures trente la famille Jairiencompris débarque (dix d’un coup) en faisant un bruit pas possible et un scandale comme quoi ils avaient loué le gîte ect….. Du coup madame descend voir le maire chanteur pas enchantée. vous suivez? Tout le monde ne fait pas la différence entre gîte d’étape et gîte tout cours. Le maire à certainement expliqué à la dame qui revient le profil un peu plus bas. Enfin je ne vous explique pas l’ambiance et la nuit. Je crois que les russes ont pas tout compris.
Axiome : plus la nuit est courte plus l’étape du lendemain est dure. À la place des 6 h j’en ai mis 7 heureusement j’étais parti tôt (vous devinez pourquoi) . Le paysage ne varie pas beaucoup et j’avoue ne pas y trouvé mon compte. L’arrivée à Sospel n’arrange rien . C’est le tourisme de bord de mer avec tout ce qu’il représente.
Pour les photos je voulais vous mettre les même qu’hier, pour voir si vous suivez. Aussi pat ce que les paysages sont les mêmes.
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La vallée du Paion
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Sospel

Étape 63 Belvedere – Moulinet +1000/-1000m le 14-08

Très longue étape de 9h30 avec passage par la forêt et le col de Turini , je quitte la vallée de la VESUBIE pour celle de la Bevera. Malgres le manque de magie des forêts d’ici , la marche est plutôt agréable. Le Gr 52A n’est pas très fréquenté et je ne croise pas grand monde. Demain je rejoint l’autoroute du Gr52, à Sospel. Le col abrite une petite station de ski. À 1600m aussi près de la mer, je ne sais pas si il y a de la neige. Cette étape m’a obligé à remettre le turbo, pas moyen de continuer en roue libre comme hier. Maintenant, j’ai les jambes sciées. Une bonne nuit de repos et j’espère qu’il n’y paraitra plus.
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Église de la bollene VESUBIE
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La vallée de la Bevera

Étape 62 Saint Martin VESUBIE – Belvedere +400/-400 m le 13-08

Après de nombreux appels auprès des gîtes sur le Gr52 qui passe par la vallée des merveilles, il ressort que :
C’est complet partout pour encore une semaine.
Les bivouacs sont saturés.
Pour obtenir un repas , c’est pas normal à mon âge de croire au père Noel.
Donc exit la vallée des merveilles et vive le Gr52A qui me conduira à Menton par les coteaux . C’est moins prestigieux mais j’espère tout aussi jolie.
Du coup je me sens un peu bizarre. J’ai l’impression de m’être mis en roue libre. Comme si je descendais tranquillement jusqu’à à la mer. À tel point que je me suis cassé la figure deux fois dans les descentes alors que cela me n’arrivais jamais (une fois ou deux dans la boue, mais pas dans les graviers).je relâche complètement. Donc pour cette étape, pas de surprises dans les paysages . Une grande partie forestière avec des melezes, des châtaignes et d’autres essences que je n’ai pas reconnues. Pas du tout de sensations féeriques telles que les forêts des Ardennes ou du Jura pouvaient en donner. Trop de soleil, de lumière. La vallée de la VESUBIE est plus jolie que celle de la TINEE. Les gens ont deux attitudes très marquées, soit très sympa comme par exemple l’epiciere que j’ai croisé ce soir , ou ce sont des bonjours et des sourires sans réponses (des fois les regards que l’on te jette donnent l’impression que t’as un truc beurk sur le nez).
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La vallée.
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La forêt.
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Le refuge (non je rigole)
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La petite chapelle de pays.

Etape 61 Saint Sauveur – Saint Martin Vestubie +100/-500 le 12-08

Le même paysage désolant de la vallée de la Tinee va me suivre jusqu’à Saint Dalmas Valdobre . Ensuite je retrouve un sentier qui parcourt une forêt plutôt agréable. Même si ce ne sont pas des forêts très denses , l’ombre est bien présente et l’odeur des melezes est agréable .  Je parcoure cette forêt jusqu’à Saint Martin , ou le camping me tend les.bras. Le temps tourne à l’orage et ke ne pense pas finir la soirée sans essuyer quelques trombes d’eau.
Peu de photos aujourd’hui

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Même type de vallée

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De beaux endroits malgré tout

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Maisons à Saint Martin

Étape 60 Bousieyas – Saint sauveur sur Tinee le 11-08

Je suis maintenant dans les Alpes maritimes et le climat ainsi que la paysage sont secs. Beaucoup de poussière et de cailloux, j’ai peu de plaisirs à marcher dans tant de « sec » (je ne dit pas.que je regrette la pluie, mais le vert me manque) le passage dans un bois me montre que même sous les arbres, il est difficile de trouver de la fraîcheur. L’altitude offre de l’air et une température moins élevée. Du coup, arrivé à saint Étienne sur Tinee, je décide de sauter l’étape saint Étienne-saint sauveur et c’est en bus que je fais les quelques kilomètres prévus dans la vallée. Demain, je reprend de la hauteur en remontant vers saint Dalmas.
Sortez la boisson fraîche du frigo, plongée dans la piscine, allumez le ventilateur, voici l’illustration de ceci. Cela est pour moi trop sec mais la vue peut-être magnifique.

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Bousieyas (au fond dans l’ombre)

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Descente vers saint dalmas sur Tinee

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Saint Dalmas

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Le col d’anelle

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La vallée de la Tinee

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Sa végétation (la j’ai mal pour lui)

Étape 59 Larche – Bousieyas +1200/-1000 m le 10/08

Aujourd’hui c’est la saint Laurent. Je sais, cela n’intéresse que les autres Laurent à qui je souhaite bonne fête. L’étape du jour m’emmène dans le Mercantour. Le paysage est plutôt aride, et un petit vent soulève la poussière afin que le randonneur puisse la respirer à son aise. Une route part de Larche pour accéder à l’entrée du parc. Ensuite l’accès au lac du LAUZANIER est aisée par le vallon du même nom. Donc il y a beaucoup de monde ( un grand parking est situé au pont rouge , point d’entrée du parc) . Heureusement je suis partie assez tôt et il n’y a que les pêcheurs qui sont présent. La montée au pas de la cavale (2650 m) est plutôt sèche dans tout les sens du termes mais  la vue est splendide. Puis après descente vers le vallon de la Gipiere et remonté vers le col des fourches avec son ancien fort. La descente du col conduit à Bousieyas.
Les illustrations :

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Le vallon du LAUZANIER
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Lac du LAUZANIER
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Aride ? Vous avez dit Aride ? Non

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Le pas de la Cavale.

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Le même vu d’en bas

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Toujours aussi aride. Même de l’autre côté du pas .

Etape 58 Maljasset-Larche +1100/-1000 m le 09-08

Étape complètement chamboulée, le gars du refuge, sympa, me descend jusqu’à Barcelonnette afin que je puisse chercher les cartes qui me manquent pour continuer mon parcours. La ,j’ai eu un choc en voyant un panneau routier indiquant : NICE 149 km ,je ne réalise pas toujours bien ou j’en suis dans l’ensemble du parcours. Je prend les étape une à une. Du coup je ne me savais pas si près du but. Enfin je ne suis pas encore à la mer. Surtout que, je n’ai pas trouvé les cartes 1/25000 alors je me suis rabattue sur une carte 1/75000 c’est pas pareil au niveau précision. Si le balisage est correct je devrais m’en sortir sinon vous me retrouverez en Italie ou ailleurs.
Enfin carte en poche, je fais du stop pour rejoindre le gr. Un gars du coin me pose en bas de la vallée de L’UBAYETTE que je remonte pour rejoindre le Gr . Finalement ,par rapport au prévisionnel je n’aurai marché que la moitié en dénivelé positif.
Avec Larche se termine mon passage en Ubaye . Demain monté vers le Mercantou.

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Un gars du coin.

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La vallée de l’ubayette.

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Une marmotte semi domestique.

Étape 57 Ceillac-maljasset +1100/-800m le 08/08

Très mauvaise nuit à cause du froid. J’ai pratiquement pas fermé l’oeil de la nuit. Lorsque je préparais mon sac j’entendais les voisins dirent qu’ils avaient 5 degrés dans leur camping car. Je sais pas dans la tente combien il y avait , moins je suppose. J’ai passé 1 heure dans un bar à me réchauffer les pieds avant de partir. J’ai ramé tout le long de l’etape. Toujours les paysages magnifique du queyras.
Pause casse croûte au lac miroir, puis passage devant le lac sainte-Anne ou se reflète le col suivant . Le col de Girardin (2700 m) est assez glissant dans son franchissement. Et enfin descente vers la vallée de l’Ubaye ou je me pose dans un refuge. Par contre pas de réseau dans le refuge, je vais faire une promenade autours, peut-être pourrais-je vous passer cet article ce soir . Vous pourrez ainsi vous endormir en rêvant à ces merveilleux paysages.

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Cascade de PISSE

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Lac miroir.

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Nice déjà , non le lac sainte Anne

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Col de Girardin.

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Vallée de l’Ubaye

Etape 56 Soulier-Ceillac +1000/-1100m le 07/08

Départ par un splendide soleil et descente jusqu’à Château-Queyras surtout réputé pour son magnifique château. Puis remonté vers le col du fromage et enfin descente vers Ceillac. Magnifiques paysages du Queyras. Cette partie du Gr5 est commune avec le tours du Queyras et il y a pad mal de monde .Cela me permet de ne plus randonner complètement seul. Mais avec d’autre randonneur(se)s que je salue au passage.

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Château-Queyras.

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Pointe de la selle.

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Col du fromage.

Étape 54 Nevache – Briançon +850/-1200 m le 05-08

« Ce cheminement ,déconseillé par temps de pluie ou de brouillard, comporte plusieurs passages aériens » . C’est écrit dans le topo. La météo dit « orages » . Elle le disait hier et j’ai rien vu , alors alons y . Et je commence à grimper vers la vue sur les Écrins promise. Une heure et demi de grimpette et je sens que l’étape d’hier laissée des traces. Bingo orage professionnel. Et quand je tourne la tête je vois du gris foncé partout. Je m’assois contre un rocher et je provoque une réunion au sommet. Enfin presque au col. Et courageusement, je décide de redescendre. Un autre arrive, mais je le regarde à travers la fenêtre du bar devant un chocolat chaud. À l’office du tourisme,le bulletin météo annonce la même chose pour demain. Pas envie d’attendre 2 jours à Nevache. Surtout quea suite du Gr ne fait pas référence à d’autres passages déconseillés. Donc bus jusqu’à Briançon. C’est en attendant le bus que je vous poste cet article.
Pas de photos aujourd’hui .

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Une photo d’hier : la demoiselle .

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Une autre : pont sur la É .

Étape 53 Modane – Nevache+1900/-1200m le 03/08

Journée de fou .
Ce matin en partant, j’avais envie de fracasseres les batons contre un rocher et de balancer le sac au fond du torrent. Ça arrive. 2 mois avec 16 kg sur le dos, je sature, des fois. Mais bon je quitte Modane pour rejoindre Valfrejus . Pas très agréable comme paysage. Au fur et à mesure que je monte le paysage s’améliore . Passage du col de la vallée des étroits. Changement radical de paysage, de climat, d’humeur pour moi. Ce col à fait à une époque la frontière entre la France et l’Italie. Maintenant la frontière est plus loin . Le col marque aujourd’hui la limite entre la Savoie et les Hautes Alpes. Après le col, le changement qui se profilait depuis la vallée de l’arc de confirme. C’est le sud-est , l’herbe est plus jaune, les fleurs sont moins nombreuses, le chemin est poussiéreux, l’air est plus sec. Les sapins ne sont pas les mêmes. Dans toute cette zone . L’Italie est présente, les gens parle italien, les indications sont en italien. Les paysages sont MAGNIFIQUES. Qu’est ce que c’est bon d’avoir des bâtons et un sac sur le dos. Je devais m’arrêter au refuge de la vallée des étroites finalement je continu jusqu’à Nevache . 11 h de marche (pauses comprises) .j’en ai plein les pattes (surtout qu’hier j’ai beaucoup marcher aussi ) mais je dois sourire comme le ravis du village.

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Notre Dame de Charvaix

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Le col des étroits

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La plaine de la tavernette

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Etape 52 Lanslevillard – Modane

poursuite du sentier du petit bonheur. Le long de la vallée de l’arc. Peu de dénivelé , un bonheur pour mes genoux qui se reposent. Même type de paysages et de villages qu’hier. Avec au final une arrivée à Modane. ( Modane me présente aucun intérêt sinon celui de pouvoir se ravitailler).

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Mon fils Loïc est actuellement à Turin : un jet de pierre.

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Une vallée plutôt ouverte.

Etape 51 Val D’Isère – Lanslevillard +955/-1100 le 02/08

Déception à la poste toujours pas de colis. Je fais ma réclamation puis je décide de me pas attendre les topos . Un jour de plus ici ne présente pas d’intérêts. J’achète le topo suivant (il va de Modane a Larche) et je part vers le Col de l’iseran. Comme j’ai pris du retard, je profite de la navette touristique qui monte au col . 30mn plus tard je suis a 2770 m. Je me suis trompé en affirmant que le point culminant était le Brevent. C’est donc frais et dispo que je commence la descente vers la vallée de l’arc que je suivrai jusqu’à Modanne (c’est pour demain) par une variante du GR qui s’appelle le sentier du petit bonheur . La tout le long de la vallée il y a de charmants petits villages typiques et d’autres,
Comme Lanslebourg , moins.

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Le col de l’Iseran

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La descente dans la vallée

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Pas de commentaire

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Les villages typiques ( ici BONNEVAL sur Arc)

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Le diable de Bessans .

Etape 50 le Col Du Palet – Val d’Isère -800/+0 le 01/08

Étape courte qui quitte le parc de la Vanoise pour passer à travers les domaines skiables du lac du Tigne et de Val d’Isère. Le coli que je devais récupérer à la poste n’est pas arrivé. Je suis « en attente » à Val D’Isère . Je fais contre mauvaise fortune bon cœur en mangeant une glace mais il me tarde de reprendre la marche. Val D’Isère est trop touristique à mon goût.
Une seule photo qui illustre ceci .

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J’avoue préférer ceci.
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Étape 49 Landry – Refuge du col du Palet +1770/-0

Landry c’est fini mais la vallée du PONTURIN m’attend pour me conduire dans la Parc de la Vanoise. La vallée est belle , le dénivelé est important mais la pente est faible . Il faut donc presque 7 h pour atteindre le col . Le parc est sans aucun doute magnifique mais il y a trop de monde a mon goût. Le refuge est plein. Je crois que c’est la première fois que je rencontre un refuge complet (j’ai pris la dernière place).
Je pense que vous êtes prêts pour des photos de cailloux.

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Le lac de gassaz

Etape 48 Le plan de la Lai – Landry +890/-1990 m le 30-07

C’est une mauvaise nuit de sommeil qui précède cette étape plutôt longue ( 8h30 de marche) . Je monte jusqu’au col du Bresson ensuite descente jusqu’à la vallée de l’Isère. Pour l’instant je ne suis pas emballer mais je pense que la fatigue y est pour beaucoup et que des demain j’apprécierai la Tarentaise.
J’en imagine certains se dire :  » encore des cailloux »
C’est pas des cailloux c’est des montagnes donc un univers très minéral . Mais pas que alors aujourd’hui pas de cailloux.

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Mais la plus belle des fleurs et la plus rare que l’on trouve actuellement, je vous montre juste son ombre.

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Etape 47 Les Contaminés-Montjoie – Le plan de la Lai +1375/-665 le 29/07

Merveilleuse étape malgré un départ pluvieux. Monté au col du Bonhomme puis à la croix du Bonhomme enfin suivre la crête de Gitte et finir par le col De la Salsa (pardon la sauce ). Des panoramas magnifiques ,les nuages qui jouent avec les montagnes . De très bonnes sensations physiques ,je pense que je me fais petit à petit aux dénivelés. Le passage des nuages sur la crête avec le vent qui déplacé les plaques de brumes restera un excellent souvenir.

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Voici quelques exemples de ce que cette étape réserve comme surprises.

Étape 46 Les Houches – Les Contamines Montjoie+780/-630 le 28-07

Petite étape pour commencer cette huitième semaine. La météo est par nostalgie redevenue pluvieuse et je part sous la pluie. Il y avait longtemps que le poncho n’avais pas servi. Cela ne m’avait pas manqué. Pour traverser les nuages, je me décide à prendre le téléphérique jusqu’à Bellevue d’où je rejoint le col de visa. Ensuite descente vers contamine par Bionnassay. À Contaminé j’avais prévu de camper mais sous les averses, je me décide pour un refuge.
Une seule photo pour cause de météo.

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Saint Gervais au loin.

Étape 45 Col de Moëde ANTERNE – Les Houches +925/-1917m le 27-07

Point culminant du GR5 aujourd’hui. Le Brevent avec 2525m et sa vue sur le mont blanc . Hélas le massif était coiffé mais la vue est malgres tout très belle. Beaucoup de monde sur le parcours. Un téléphérique  permet de rejoindre le Brevent alors forcément. Sinon c’est une zone très minérale qui demande beaucoup de vigilance pour me pas chuter. Pour la marche ce n’est pas le rêve. La descente vers les Houches est elle aussi très longue.

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Le pont d’Arleve .

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Le massif du mont blanc

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La descente vers les Houches.

Étape 44 Samoëns-le ColD’Anterne +1600/-350 m

Magnifique étape qui commence simplement par suivre le cours du Giffre. Puis on découvre l’ancien lit de la rivières . Après monté jusqu’à la cascade du Rouget et ensuite deuxième cascade. Celle de tasseau. Enfin le collet d’Anterne avec une première vue sur le Mont Blanc. Passage au lac D’anterne et au Col d’Anterne avec quelques vues sur le mont blanc hélas entre temps des nuages le cache un peu.

Les photos de tout cela .

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Le nouveau lit du torrent.

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L’ancien lit du torrent
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Une des cascades.

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Vue du massif du mont blanc depuis le col d’anterne. (dommage les nuages)

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Avant le collet d’anterne

Etape 43 Col de Chesery – Samoëns +680/-1950 m.

La première partie de l’étape se passe en Suisse dans les alpages, puis après le col de coux passage en France et descente destructrice de genoux vers Samoëns.

Je voudrais vous faire profiter de ce que j’ai appris de la Suisse. C’est un pays à la pointe de l’agro-biologie.

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Ils ont réussi à croiser des vaches avec des dahuts (ils appellent cet animal des davaches). L’intérêt réside lors de la traite. À l’heure de traire ces animaux, le paysans les appellent, avec l’écho de la montagne, la bête croit que quelqu’un l’appelle derrière, elle se retourne et forcément tombe jusqu’au bas de la vallée ou se trouve la salle de traite.  Il faut juste un équipement de traite adapté puisqu’une mamelles est plus haute que l’autre.
Autre création suisse en court de mise au point.

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Le vachien : cet animal croisement d’un chien et d’une vache, permettrait de ne plus avoir besoin de chiens de berger. Les vaches seraient en auto-gardiennage. Elles seraient plus efficaces comme chien de garde (un vachien de garde de 500 kg ça impressionne) . Comme le montre la photo les niches sont plus grandes. La seule limite est que la bête à tendance à s’assommer lorsqu’elle se gratte derrière l’oreille avec la patte arrière.

Voilà comme vous le constatez, les voyages à l’étranger permettent d’apprendre pleins de choses.

Sinon le paysage je craint de vous décevoir c’est encore des montagnes.

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Col de Coux borne frontiere.

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Les Dents.

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Chapelle du village Les Allemands.

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La Giffre

Etape 42 La Chapelle d’Abondance – col de Chesery +1360/-420 m

Une étape pleine de rencontre. Un couple qui va de refuge en refuge jusqu’à la méditerranée. Ils avancent comme des flèches. Ce n’est pas la première GTA qu’ils réalisent et cette fois ils font petit sac à dos. Un anglais qui vient de Chamonix en prenant des photos . Un trailleur qui doit arrivé à Nice dans 7 jours . Enfin je commence à croiser du monde. Les dénivelés sont toujours difficiles pour mon organisme. Les genoux forcent en descente et les cuisses en montée. À voir dans les prochains jours . Au départ de l’étape belle vie sir une vallée typique de la Savoie. Ensuite grimpette jusqu’au col de bassachaux (1776 m) puis col de Chesery (1992 m) qui fait la frontière avec la suisse et descente vers le lac vert.

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Vallée typique de Savoie (c’est marqué dans le guide).

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Le lac vert  (son nom vient de la couleur des reflets c’est marqué dans le guide )

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Col de Chesery ( pour en savoir plus vous n’avez qu’à acheter le guide je vais pas tout recopier)

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Pour ceux qui me posaient des questions par rapport au jardin attenant au studio , voici une photo.

Étape 41 Saint-Gingolph – La Chapelle d’Abondance. +1843/-1208 le 23-07

Départ 9h30 Après avoir récupéré le colis. Le LEMAN est à 374 m le premier col lui est à 1915m +1529m pour le premier pas dans les Alpes. Puis descente au chalet de bise et passage du pas de la bosse et descente vers la Chapelle d’Abondance. Je suis complètement explosé de fatigue. J’espère ne pas avoir trop forcé. La cuisse me chagrine. J’ai besoin que mon organisme s’habitue. Je m’essouffle vite ,j’ai mal de tête et j’ai mal partout au bout de quelques temps de montée ou de descente.
Mais heureusement le massif est magnifique, j’aurais voulu faire le col de bise (mon premier col alpin) en marche arrière pour profiter des vues sur le LEMAN. Et après le col : les cornettes de bise. À voir.

Des photos du LEMAN

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Novell

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Je ne sais pas à quoi ils tournent pour faire 21 étapes.

L’autre côté du col de bise

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la Chapelle d’Abondance

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Étape 40 Bellefontaine – Les Rousses 12 km +/- 200 m

Étape très courte . Je suis un peu comme un athlète qui piétine avant de se lancer pour sauter par dessus la barre placée à 2m sauf que la mienne est à plus de 2000m et chaque mètre , je vais devoir le gravir pas à pas. Je piétine non pas pour ça (j’ai jamais aimé le sport) mais parce que je ne peux pas arrivé aujourd’hui à Nyons à temps pour prendre le bateau pour Saint Gingolph (de l’autre côté du LEMAN) , et je dois récupérer à la poste de ce village frontalier mon colis avec les topos suivant (et demain c’est dimanche la poste est fermée).Donc pas de stress. Je fais durée le plaisir. Je n’ai plus tout à fait la tête dans le jura, je sais ce n’est pas vivre l’instant mais c’est ainsi aujourd’hui. Entre chaque changement de parcours, cela c’est produit . La sensation de ne plus tout à fait être la, et pas encore ailleurs.
Il y a maintenant six semaines que je marche . J’ai fais plus de la moitié de la distance ( 40 étapes en 44 jours) mais les dénivelés des alpes sont tels que les distances journalieres sont pratiquement deux fois moins grandes. Je profite de cette transition pour vous montrer mon intérieur . Suivez le guide.
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Donc ce coquet studio comporte à droite une partie chambre-salon. Spacieux, comme il se doit. À gauche un grand rangement -dresssing-placard à balais.
Maintenant retournons-nous.
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Et voici la cuisine salle à manger garage (et oui c’est la que je gare mon véhicule !!!! Enfin je voulais dire mes chaussures).

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Au fait il a plus un peu hier . Donc aujourd’hui jacuzzi-piscine bain de boue . C’est bon pour se remettre en forme. Mais qu’est ce que ça glisse. Pas la peine d’attendre l’hivers pour les sports de glisse. Deux bâtons et des grosses chaussures : sports d’été , sports d’hivers ont beaucoup de points communs.

Étape 39 Mouthe-Bellefontaine 26 km le 20-07 +/- 200m.

Aujourd’hui pas de petit descriptif, pas de photos. Je voudrais vous dire qu’il n’y a pas que la vue en randonnée. Les oreilles sont aussi à la fête. Le son des cloches des vaches, le bruit des pas sur les cailloux, les bâtons qui frappent sur les cailloux. Les animaux , le cri persant des busards, celui pus rauque des corbeaux, les merles mécontents qui piaillent en se sauvant dans es buissons. Les bruits des engins, tracteurs,  tronçonneuses et voitures. Le bruit du vent dans les arbres ou simplement dans les oreilles.
Les grillons et ruisseaux.
Le nez n’est pas en reste avec les odeurs des fleurs des arbres, des bêtes , de la forêt, le foin fraîchement coupé ou retourné. La pluie aussi stimule le nez.
Depuis que mes muscles et articulations me laissent un peu d’espace, ce sont tout les sens qui participent à cette aventure. Même la peau qui réagit lorsque je passe de l’ombre à la lumière .
Pour les saveurs, fraises des bois, brimbelles et framboises sont la.
Voilà je voulais vous parler un instant d’autres sensations.

Etape 38 Les Hôpitaux Neufs – Mouthe 23 km +/- 400m le 19-07

Étape très variée, avec d’abord la montée vers le Moron (1412 m) puis un chemin de crête pour atteindre le Mont d’Or (1461 m) . Je n’irais pas plus haut dans le jura. Ces deux points correspondent à des stations et les équipements gâchent un peu le paysage. Du Mont d’or on peut apercevoir le lac Leman ainsi que les Alpes. La visibilité n’était pas au rendez-vous ce matin . Ensuite passage dans des forêts et des
patures, avant de rejoindre la source du Doubs et Mouthe .
Cette étape assez courte me permet de récupérer après la longue d’hier que je sens dans les jambes.

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Vues depuis le Morond

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Vue depuis le mont d’or

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Le LEMAN ! Si dans la brume.

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La source du Doubs

Étape 37 Les Allies – Les Hôpitaux Neufs 37 km +/- 500m le 18/07

La nuit ne fut pas très bonne malgré un gîte d’étape agréable . C’est donc un peu fatigué que je commence cette journée . Je ne la pensais pas si longue en partant. Le parcours à été modifié par rapport au topo guide . 4 ou 5 km en plus minimum. Mais le paysage vaut le coup donc pas de regrets. J’ai fini la journée sur les genoux et avec la plante des pieds un peu douloureuse. Toujours un temps idéal, soleil et petit vent frais. Sur les cartes ils indiquent des stations de ski mais dans le paysage, pas de traces d’infrastructures. Pas de béton dans les villages. Sympa.

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Non ce n’est pas la pluie qui arrive mais un incendie . La fumée va me servir de point de repère.

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Exemple de paysage.

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Le fort Mahler

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Le château de joux

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Le château et le fort .

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Panorama

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Chapelle du tourillot

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!!!!! Affiche dans le camping des hôpitaux neufs

Etape 36 Morteau-Les Alliés 30 km +500/-200m le 17/07

Ça y est ma carte bleu en poche, course faites, je repart reposé . Le paysage a complètement changé. Fini les gorges et autre vallée de la mort. Le Doubs coule maintenant paisible dans des espaces très ouverts. Avec des plateaux de part et d’autre. En quittant Morteau le sentier monte d’abord sur un plateau côté ouest puis redescend dans la vallée pour traverser la rivière et remonter sur le plateau coté est et longé la frontière avec la Suisse. Jusqu’au village Les Alliés qui s’appelait autrefois Les Allemands et a changé de nom à la libération ! Nuit dans le refuge communal 18 places, tout équipés pour moi tout seul.

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Des vallées ouvertes.

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Une ferme

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Abbaye de Montbenoit

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Le doux Doubs

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Les Alliés.

Pas d’étape aujoud’hui le 16/07

Ma carte bleu à disparue dans le distributeur et l’agence n’ouvre que demain mardi. Bloqué à Morteau en espérant pouvoir récupérer ma CB demain.
Il fait pourtant un soleil qui donne envie de marcher. Morteau ne présente aucun intérêt architectural et à par le musée de l’horlogerie il n’y a rien à voir.

Étape 35 BIAUFOND-VILLER LE LAC 28km +/-400m le 15/07

Quel régal que les gorges du Doubs. Suite aux conseils de mon hébergeur suisse de BIAUFOND, je choisi l sentier qui longe le.Doubs côté suisse. Je me perds mais cela valait le coup .Magnifique. et à l’arrivée, le saut du Doubs . Je me tais et laisse les photos dirent à ma place. Après le saut, petite croisière sur le Doubs jusqu’à Viller-Le-Lac ou je pensais dormir dans un gîte d’étape pour échapper à la pluie. Hélas, il est complet (un groupe de randonneurs à la journée la loué pour la semaine. Généreusement la responsable me propose de m’aider à trouver un autre lieu et m’y emmène. Simple et serviable , je la remercie encore ici. Et Lui
fait un peu de publicité c’est le gîte du Clôt Rondot à Viller le lac.
Je me retrouve donc ce soir à Morteau sur une variante du Gr5 que je rejoint demain aux Alliés.

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BIAUFOND

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Les gorges du Doubs

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Lac de Moron

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Le saut du Doubs que l’on ne peut voir de fave hélas.

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La croisière s’amuse ! Oui mais tous seul !

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Et enfin pour assurer les 30 km de demain : saucisse de Morteau avec ses pommes de terre et son kilo de beurre. Il paraît que lors des contrôles anti dopage, ils ne mesurent pas le cholestérol.

ÉTAPE 34 GOUMOIS-BIAUFOND 20km +/-250m le 14/07

Une des etapes marquantes pour moi ,voilà quelques jours que je l’attendais : la vallée de la mort (mais pas de soif au regard de la quantité de mousse qu’il y a partout). Les gorges du Doubs sont splendides, avec des passages ou la rivière est agitée, d’autres ou elle ressemble à un lac . (barrages oblige). Les échelles de la mort ne sont plus mortelles mais donnent une idée de ce que pouvait vivre le contrebandiers à l’époque.

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Départ de Goumois.

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Vue du Doubs a travers les arbres.

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La vallée de la mort.

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Descente par les échelles.

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Les échelles d’aujourd’hui.

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Escarpé non?

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Ne pas faire de pauses trop longues sous peine d’etre recouvert de mousse.

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Un lac ? Non un barrage.

ÉTAPE 33 ST-HIPPOLYTE – GOUMOIS 24 km +/-600m le 13-07

Suite à un éboulement, cette étape est complètement modifiée et ne correspond plus au topo. Heureusement le balisage est bien fait (merci aux baliseurs). En quittant ST-Hippolyte, direction les hauteurs et de beaux points de vue. L’étape se déroule bien, les villages traversés (2) sont sympathiques et enfin descente vers le Doubs. À Goumois, j’ai le choix entre tente ou refuge. J’hésite car le sommeil n’est pas toujours aisé en refuge. Mais un coup d’oeil à la météo me fait choisir le refuge. Finalement cela fait 3h qu’il pleut des cordes (a mon avis c’est pour la nuit) et je suis seul au refuge .

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SYMPATHIQUE NON?

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Fontaine
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Utiere

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Le tour de France est passé aussi par ici.

Étape 32 Mandeure-St HIPPOLYTE 28km +800 -800 le 12-07

Difficile de passer après deux ballons et les gorges de la Savoureuse, pour une étape sans temps fort. Météo pas terrible, gris sombre mais la pluie ne vient pas.je me sens vidé, je me suis traîné tout le long du parcours.Heureusement les fraises des bois et les framboises sont encore présentes.

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Vallée du Doubs.

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Les massifs sont plus escarpés.

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Le fort de Lormont

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Vue de St-Hippolyte.

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Son église.

Étape 31 Grammont-lepuy Gy- Belfort 29 km +900-700 le10-07

2 ballons au programme celui de Servante et celui d’Alsace point culminant du passage sur le GT5f avec 1247 m. Des le matin ,monté au sommet de la  » tête niqueuse » (c’est son nom c’est pas ma faute) et c’est vrai que cela nique les jambes. Avec les ballons ,cela donne une étape plutôt physique.
La météo agréable aide a grimper. Au sommet du ballon d’Alsace, le GR5f remonte vers le nord-est pour atteindre la source de la Moselle. Mon topo s’arrête ici Moi je tourne au sud pour rejoindre le GR5 à Mandeure en bus. Hélas à Belfort, je rate la correspondance. Attente jusqu’à demain.
Je quitte la Lorraine et rejoint la Franche-Comté.
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Encore des bois
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Une dernière vu de la vallée de la Moselle
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Vus depuis le sommet du ballon d’Alsace
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Le saut de la truite
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Un des nombreux étangs
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La savoureuse ! Si c’est comme la bibiche
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L’Ulysse du ballon

Étape 30 REMIREMONT-Grammont 29 km le 09-07 +600 -300

MAGNIFIQUE pas d’autre mots ,
La météo : ciel couvert le matin sans être menaçant, après midi ensoleillée sans être chaude.
L’organisme : bonne sensation marche fluide.
Des arbres magnifiques
Le paysage : les Vosges des cartes postales.
Cerises sur le gâteau : non pas des cerises mais des myrtilles, des fraises des bois et des framboises.
Quelques photos qui sont loin d’etre aussi belles que la réalité.

Des arbres
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Cela donne envie de fêter noël
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Des paysages
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Des myrtilles
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Des fausses pistes
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Des animations : le public
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Le piège à randonneur dont le sac dépasse 35 litres
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Et je vous jure qu’elles rigolent quand elles meuh voient empêtré dans ces piéges avec mon gros sac.

Etape 29 Epinal – REMIREMONT 33 km le 08-07

Réveil sous une pluie battante qui ne se calmera que vers 8h heure à laquelle je plie la tente et part dans la foulée. Direction les hauteurs , sympa de se retrouver en forêt . Pas du tout la même atmosphère que dans les Ardennes. Dommage que le soleil ne soit pas au rendez-vous. Il a fait quelques brèves apparitions. Je devais à l’origine poser ma tenté en forêt mais au regard de la pluie, le sol et surtout le vent plutôt présent depuis ce matin rafale à 80km/h d’après le journal local j’ai préféré ne pas rester dans la forêt et je suis redescendu à REMIREMONT en quittant le sentier.
Pas beaucoup de photos au regard de la météo, j’ai quand mêmes profité de l’éclaircie.

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La forêt vosgienne

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Le lavoir de jarmenil

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Vue panoramique

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La Moselle à Eloyes

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Champs de bleuets !

Etape 28 Charmes – Girmont (Epinal) 29 km le 07-07

Dernière étape de plaine que je termine en bus pour les derniers km (banlieue d’epinal)
Toujours des alternances entre rivière et coteaux. J’en profite car demain le sentier pénètre dans le massif , prenant de la distance ( et de la hauteur ) par rapport à la Moselle.

Si je vous ai épargné les photos de Charmes, je me rattrape avec des images d’Epinal.

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Saint Nicolas

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Maison de l’image

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Image en couleurs

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Un autre randonneur

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La cathédrale